Alors que les pays doivent encore parvenir d'ici à la fin de l'année à un nouvel accord climatique à la conférence de l'ONU Paris Climat 2015, certaines villes sont déjà engagées dans l'action et avancent concrètement sur le terrain dans la réalisation d'un avenir plus durable pour leurs habitants. Ces acteurs locaux œuvrent à réinventer les villes, au carrefour d'une série de secteurs et de problématiques.
Bâtiment, transports, énergie ou gestion des déchets : des solutions innovantes et de nouvelles logiques sont maintenant intégrées aux quartiers, aux infrastructures et aux lieux de vie en ville.
« Avec plus d'un habitant sur deux qui vit en ville aujourd'hui, l'action des acteurs locaux pour faire face aux bouleversements climatiques a un impact considérable sur l'empreinte écologique mondiale. Les citoyens des villes peuvent ainsi faire bouger les lignes et réinventer de nouveaux mode de vie : moins consommateur de ressources, avec un environnement plus sain de vie » rappelle Philippe Germa, Directeur général du WWF France. En ce sens, le WWF appelle les citoyens à réagir et à voter pour leur ville « coup de cœur » sur la plateforme en ligne We Love Cities. Un coup cœur que devront aller décrocher les trois villes françaises finalistes auprès des citoyens du monde qui peuvent d'ores-et-déjà voter et dire pourquoi ils aiment leur ville. Les données seront collectées, puis transmises à chaque collectivité à la fin de la campagne.Célia Blauel, adjointe à la Mairie de Paris chargée de l'environnement, du développement durable, de l'eau et du Plan climat énergie territorial s'est réjouie de cette première sélection : «Cette première étape témoigne de l'engagement de la capitale dans sa lutte contre le dérèglement climatique. Au travers la mise en œuvre de son Plan climat énergie territorial, Paris agit concrètement en réduisant ses émissions de gaz à effets de serre ainsi que ses consommations d'énergies tout en améliorant la qualité de vie des parisiennes et parisiens. C'est également un signal fort l'année de la conférence internationale sur le climat durant laquelle les villes pourront montrer qu'elles portent dès aujourd'hui de nombreuses solutions en matière de transition écologique. »
Pour Johanna Rolland, maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole, "notre participation à l'Earth Hour City Challenge s'inscrit dans le cadre de notre action constante, depuis plusieurs années, en faveur d'une transition énergétique qui profite à tous. Lorsque Nantes a été désignée Capitale Verte européenne en 2013, nos engagements en faveur du climat et notre travail en faveur d'une évaluation objective et quantifiée des résultats obtenus avaient déjà été salués. J'ai défini depuis de nouvelles ambitions notamment avec la réduction de 30% d'ici 2020 de nos émissions par habitant, et 50% à horizon 2030, au-delà des objectifs nationaux & européens, ou encore l'alimentation de 50% des logements sociaux par des énergies renouvelables, dès 2020. Notre participation à ce challenge est l'occasion de poursuivre la mobilisation de tous avant la COP21".
De son côté, Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, rappelle que « depuis plus de 30 ans, des modes de gestion respectueux de l'environnement sont mis en œuvre à Besançon pour préserver la diversité biologique et les ressources naturelles. Certification du bois communal, mise en œuvre de techniques alternatives, recommandations et sensibilisations des citoyens sont autant d'actions que nous menons au quotidien et qui font la force de notre candidature à Earth Hour City Challenge ».
«Les villes ont une responsabilité majeure dans les bouleversements climatiques en cours. Avec la mobilisation des citoyens en villes, des entreprises et des institutions responsables, aidons à ce qu'elles puissent maintenant changer la donne. L'engagement des villes les plus ambitieuses est une bonne source d'inspiration» conclut Pierre Cannet, Responsable du Programme Climat, Energie et Infrastructures durables du WWF France.
Twitter : #WeLoveCities