Janvier, un mois rêvé pour partir à la découverte de l’Antarctique, ce continent qui semble hors de portée, inaccessible… Les affaires sont prêtes, les documents de voyage bien à leur place, mais le plus important sont ces rêves de sensations et d’émotions, les sons et ces images qui se bousculent dans l’esprit du voyageur en partance. Les icebergs bleutés glissant en silence sur l’océan, la pureté de l’air, la majesté des baleines allant sonder les profondeurs et les manchots endimanchés ont fait dire à Yves Paccalet, le second du Commandant Cousteau à bord de la Calypso, que les plus beaux paysages du monde que sa vie d’aventure lui a permis de contempler sont au Kamtchatka et en Antarctique ! L’Antarctique inaccessible qui devient réalité par la magie des bateaux modernes sera-t-il à la hauteur des rêves ? Comme il l’a été ce mois de janvier 1838 pour les marins de l’Astrolabe et de la Zélée, quittant le Détroit de Magellan sous l’autorité de l’amiral Dumont Durville (qui baptisera la Terre Adélie en hommage à Adèle, son épouse), en chantant : "Nous irons jusqu’au bout du Monde, l’Astrolabe ne périra pas…"

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