Ce mardi passé, j’ai participé aux premières Assises de l’Animal en Ville, initiative du magazine 30 Millions d’Amis et de l’association One Health. J’étais de ceux qui avaient travaillé en amont pour des propositions sur la prise en compte de la faune sauvage en ville. Nous étions 150 réunis au Conseil économique, social et environnemental, venus de toute la France, élus et représentants d’associations de protection de la nature et de protection animale. Le ministre de l’agriculture a ouvert la séance, Allain Bougrain Dubourg l’a introduite.
Eh bien, je savais que l’on parlerait de l’animal sauvage, et pas que du chien et du chat, mais pas à ce point ! La faune sauvage en ville fut pratiquement de toutes les interventions. Quelle bonne surprise de constater que les politiques communales qui touchent à la présence de l’animal dans la cité prennent de plus en plus en compte la faune sauvage ! Il fut dit que le confinement de la période Covid avait fait découvrir à beaucoup la présence proche des animaux sauvages qui s’étaient alors plus montrés. Peut-être. Peut-être aussi que l’inlassable discours des associations de protection de la nature sur la terrible baisse de la biodiversité a porté ses fruits.
Pour Faune Alfort, c’est un message bien reçu et encourageant car, le mois prochain, nous lançons une opération vers toutes les villes franciliennes labellisées « Ville Amie des Animaux » afin qu’elles deviennent nos partenaires et soutiennent notre service public d’urgence à la faune en détresse. C’est leur intérêt autant que le nôtre ! Jean-François Courreau, président de Faune Alfort
