Vous l’avez constaté et vous vous en êtes réjouis, au moindre redoux, au premier rayon de soleil après les nuits de gel, les signes de vie sauvage reviennent : pétales qui s’ouvrent, herbes qui frémissent, battements d’ailes, bourdonnements, courses prénuptiales, .... Saluons cette vie qui ne demande qu’à grouiller quand on la laisse respirer, saluons-la après un hiver malade de la Covid, de la hausse des prix et maintenant de la guerre. La vie sauvage est florissante à Tchernobyl, il suffisait donc que l’humain s’efface.

Mais pas qu’il disparaisse. Le 15 février, j’ai revu « Animal », film de Cyril Dion, dans lequel le réalisateur entraine autour du monde deux adolescents révoltés contre leurs semblables, une fille et un garçon irrésistibles, à la rencontre de personnes impressionnantes dans leur engagement pour l’avenir de la vie sauvage ... et de l’humanité. Les enfants vont découvrir qu’on ne peut dissocier l’une et l’autre, que c’est un même combat dont le moteur est l’amour tout simplement, le respect de toute vie.

Mais un combat acharné dans lequel nous nous retrouvons toutes et tous côte à côte, un combat pour les générations à venir, un combat pour qu’elles puissent elles aussi sourire à la fin de l’hiver devant les pétales qui s’ouvrent, les battements d’ailes, les courses prénuptiales.