L'Edito du président
Il y a un an, notre association avait reçu le président du Val de Marne et le vice-président à l’Environnement de l’Ile de France, entourés de leurs équipes. Peu de temps après, nous rencontrions une délégation du département du Val d’Oise. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Mon premier sentiment, partagé par l’ensemble du conseil d’administration, c’est bien que l’avenir du soin à la faune en détresse en Ile de France passe par l’implication des grandes collectivités. Seule, notre communauté faunealforienne, pourtant tellement dévouée, n’aura jamais les moyens de soulager la souffrance animale sur tout le territoire francilien. Je dois rappeler ici que la moitié des animaux accueillis à Maisons-Alfort vient de Paris et du Val de Marne ! C’est un crève-cœur de penser à tous ces animaux en détresse qui sont à l’autre bout de la région et qui mourront faute de soins.
Alors, quel bilan après un an ? Satisfaisant. Vous voyez ma mesure. Satisfaisant car nous voyons les premiers résultats de nos discussions : mise en place de points d’accueil en cliniques vétérinaires avant transfert en centre de soins avec la région, choix de Faune Alfort comme partenaire technique pour l’installation d’un centre en Val d’Oise par le conseil départemental, accord pour l’implantation d’un nouvel hôpital faune sauvage en Val de Marne par la commune de Périgny sur Yerres. Satisfaisant mais pas totalement car nous n’en sommes qu’à des assurances verbales, rien n’est signé !
Comme dans les hôpitaux pour humains, nous sommes impatients car nous voyons l’urgence des besoins et la faiblesse de nos moyens pour y répondre. Nous attendons les premières signatures.
Mais dans cet entre-deux, sachez que nous restons optimistes. Il le faut. Les relations avec les collectivités sont bonnes, les contours des projets se précisent. L’espoir fait vivre. Pas l’espoir pour nous, l’espoir pour ce sauvage fragile auquel nous tenons tant. Jean-François Courreau, président de Faune Alfort