Un dix-huitième numéro sur les zones humides et aquatiques. Des citoyens se mobilisent pour en prendre soin, nous racontons leurs histoires.
🤔 Le sommaire ⬇️
💧 De nombreux sites ont été détruits. Il est temps de leur laisser de la place ; c’est important pour les espèces qui s’y nourrissent, s’y développent. Et c’est bon pour nous : les tourbières stockent énormément de carbone, rafraîchissent l’air…
🦫 120 pages : portraits, entretiens, récits, photographies… Découvrez l’histoire de ces femmes et de ces hommes qui se mobilisent pour les marais, les tourbières, les cours d’eau…
DESCRIPTION
Couverture de Hervé Chéri
@ Single Earth / Unplash
Sommaire
Prologue « C’est quand la révolution pour le vivant ? »
Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues
Les zones humides en péril : non mais eau secours, quoi !
Les zones humides, si variées en fonction des continents et des latitudes, disparaissent en raison des activités anthropiques. Il faut les préserver, coûte que coûte.
Aurore Baisez, gardienne des grands migrateurs : « Je ne voudrais pas voir la fin du saumon de Loire de mon vivant »
Les saumons, les anguilles, les lamproies ou encore les aloses ont besoin, afin de se développer et de se reproduire, de naviguer entre eau douce et eau salée. Dans le bassin de la Loire, l’association Loire grands migrateurs (Logrami), veille sur ces espèces de poissons… hors des radars, mais menacées. L’heure est grave, comme l’explique la directrice de la structure de protection de l’environnement Aurore Baisez. « Ouvrons les yeux. »
Jean-Luc Pichon au secours des rivières bretonnes
Engagé dans le combat pour la préservation des poissons migrateurs et des cours d’eau bretons, Jean-Luc Pichon se bat au sein de l’association Eau et Rivières de Bretagne depuis les années 1980. Il ne lâche rien.
Yannick Lenoir en balade au pied de la grande tourbière d’altitude de l’arc alpin
Naturaliste depuis toujours, Yannick Lenoir vit en Savoie, tout près d’une vaste zone humide s’étendant sur 600 hectares. « Là-haut », comme il dit souvent, au niveau de la réserve naturelle régionale de la tourbière des Saisies – Beaufortain – Val d’Arly, il ne cesse de pister le vivant, tout en le préservant. « On y retrouve un cortège d’espèces remarquables », indique le photographe. Pour Le Zéphyr, il nous emmène en promenade.
Les loutres reviennent… mais doucement
Depuis 2010, la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) anime le plan national d’actions en faveur de la loutre d’Europe. Le mammifère semi-aquatique avait failli disparaître de l’Hexagone dans les années 70. Or, grâce au programme, les populations recolonisent lentement le territoire. La bataille n’est pas encore gagnée, comme nous l’explique Cécile Kauffmann.
Le marais du Cassan et de Prentegarde dans la peau
Le Conservatoire d’espaces naturels en Auvergne veille sur le marais du Cassan et de Prentegarde, situé dans la partie ouest du Cantal. Une zone humide protégée depuis plus de deux décennies. Le Zéphyr est allé à la rencontre de deux de ses gardiens, Christophe Grèze et Jean-Pierre Dabernat, un naturaliste et un élu.
Les mots de… Rémi Luglia : « Les humains sont-ils prêts à consentir à certains efforts ? »
T’es qui toi ? Le castor d’Eurasie (Castor Fiber)
Avec Lionel Coste, le fondateur de l’association Fiber Nature
Manon Silvant : « Notre objectif est que le dossier des rivières reste au-dessus de la pile »
L’adage presque suranné selon lequel l’eau c’est la vie suscite chez certains un engagement bien concret. Manon Silvant, coordinatrice associative de SOS Loue et Rivières comtoises, en a fait son cheval de bataille. Depuis 14 ans, ce collectif alerte sur l’inquiétante détérioration écologique que subissent les cours d’eau. Rencontre avec ce couteau suisse associatif, pour qui le dévouement militant coule de source.