Des chercheurs de la Nasa estiment que l’Arctique perd en moyenne 54 000 km2 de banquise par an. La région se réchauffe à une vitesse inattendue, et l’eau de fonte s’écoule dans les paysages polaires de façon inquiétante. Cette tragédie climatique pourrait déclencher une nouvelle guerre froide, car la fonte de la banquise suscite les convoitises : elle permet d’accéder plus facilement aux richesses naturelles du sous-sol. On estime que l’Arctique contient 1/8e des réserves mondiales de pétrole restant à découvrir et un tiers de toutes les ressources en gaz ! De quoi aiguiser singulièrement les appétits voraces des grandes nations. La cupidité l’emportera-t-elle sur la raison?
Découvrez aussi notre sujet sur le pergélisol. La fonte de ce sous-sol continuellement gelé pourrait en faire un émetteur de gaz carbonés aussi important que la Chine. Nous nous rendons également à la rencontre des loups sur l’île d’Ellesmere. À l’extrême Nord du Canada, loin de toute présence humaine, notre reporter a passé du temps en compagnie d’une meute. Enfin, direction le Groenland et la station Nord, à seulement 925 km du Pôle Nord. Soldats et scientifiques étudiant le réchauffement de l’Arctique y forment une communauté pas comme les autres.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de septembre 2019 du magazine National Geographic :
Alors qu’en Arctique la banquise fond, des pays cherchent à en contrôler les ressources et les routes de navigation. D’âpres conflits pourraient naître du changement climatique.
Le pergélisol arctique fond bien plus vite que prévu, ce qui bouleverse le paysage et libère des gaz carbonés susceptibles d’accélérer le changement climatique.
Une rencontre émouvante avec l’un des prédateurs les plus adaptables de la planète. Après une trentaine d’heures passées avec une meute de loups, le regard de notre reporter s’est transformé.
L’Arctique se réchauffe plus que toute autre région du globe. Au Nord du Groenland, à près de 82° de latitude, les chercheurs viennent du monde entier pour étudier le phénomène.