Afin de porter cet engagement pour l’environnement, 1 € sera reversé à Instituto Terra, ONG de reforestation fondée par Sebastião et Lélia Wanick Salgado, pour chaque exemplaire vendu.
Pour produire ce numéro hors-série de 196 pages, sans publicité, au format 18x25cm, nous avons fait appel à un imprimeur français, Gibert Clarey, installé près de Tours.
Vous pouvez dès à présent trouver ce hors-série chez votre marchand de journaux au prix de 19,90€. Pour savoir où il est disponible, vous pouvez utiliser ce lien : ici.
Au sommaire du hors-série :
-
Histoire : De la nature à l’anthropocène par Bénédicte Ramade
-
Sebastião Salgado
Le photographe franco-brésilien -Sebastião Salgado est l’invité d’honneur de ce hors-série exceptionnel. Si ses premiers travaux montraient un engagement d’abord politique et social, l’écologie est le moteur des séries –Genesis et Amazônia que nous présentons ici. On découvrira au fil des longs entretiens qu’il nous a accordés que l’engagement pour l’écologie de Sebastião Salgado va au-delà de la photographie puisqu’en 1998, il fonde, avec sa compagne Lélia Wanick Salgado, Instituto Terra, un programme pour la restauration de l’environnement et le développement durable au Brésil.
-
Portfolios : Nanna Heitmann, Gideon Mendel, Marco Zorzanello, Nick Brandt, Tom Hegen, Margaux Senlis, W. Eugene Smith et Maxime Riché.
Catastrophes climatiques, menaces sur la biodiversité, désastres industriels ; mais aussi résilience des populations et actions concrètes redonnant de l’espoir dans une issue positive, les travaux photographiques que vous allez découvrir dans ces pages abordent des sujets variés qui montrent l’ampleur des problématiques auxquelles l’humanité est confrontée et l’urgence d’y remédier. Nous devons ces précieuses enquêtes aux sentinelles de l’environnement que sont les photographes d’hier et d’aujourd’hui. Si nous avons voulu mettre en avant des séries contemporaines, nous revenons aussi sur un reportage séminal, celui réalisé au Japon par l’Américain W. Eugene Smith qui, dès 1972, alertait sur ces enjeux globaux.
-
Est-ce le rôle du photographe que de s’emparer des questions environnementales ?
La question de l’environnement inonde aujourd’hui le milieu de la photographie. Reprise par les photographes dans leurs travaux, cette thématique est aujourd’hui au cœur des programmations des festivals photo, et même des discussions au ministère de la Culture. Pour partager les différents points de vue, nous vous proposons ici un large panel de personnalités du monde de la photo qui ont bien voulu répondre à nos questions.
- Matériel photo, vers une production plus responsable ?
Si la qualité d’image, les performances et le prix sont évidemment les premiers critères de choix d’un matériel photo, l’engagement des fabricants en faveur d’une production plus responsable est de plus en plus considéré par les acheteurs. Ils sont donc nombreux à communiquer sur leurs actions. - Tourisme de masse, sur le banc des accusés
960 millions d’humains voyagent chaque année au-delà de leurs frontières. Ces périples ont à la fois un impact en matière d’émissions de CO2 mais aussi de destruction de sites naturels. Le phénomène, qui n’est certes pas nouveau, est aujourd’hui attisé par les réseaux sociaux qui, par le partage des images, génèrent un tourisme de spot. -
Pollution numérique, quel est le vrai impact du stockage et du partage des photos ?
Si le monde des fichiers numériques binaires paraît intangible de prime abord, il existe bien sûr différents types de supports physiques. Des appareils qui ont un impact à la production comme à l’utilisation. Mais cet impact est-il facilement chiffrable ou au moins est-il possible de l’évaluer ?
-
Photographie & chimie, entre fascination et inquiétude
La photographie argentique a toujours fasciné ses utilisateurs par son bréviaire alchimique, où il est question d’insolation, de révélation ou de sulfuration. Depuis presque deux cents ans, elle a produit des merveilles, mais au prix de contaminations que l’on ne peut ignorer. Soucieux de développement durable, par obligation légale, mais aussi par sensibilité environnementale, ses producteurs et ses consommateurs s’orientent vers une pratique plus vertueuse. -
Marché de l’impression. Le jet d’encre est-il vraiment écolo ?
L’impression jet d’encre fait appel à une industrie dont les moyens de production sont encore considérés comme polluants et peu en phase avec les attentes en matière de protection de l’environnement. Des industriels qui font pourtant des efforts et qui essaient de faire bonne figure entre contraintes de production, rentabilité et développement durable. Un constat similaire chez les utilisateurs, qui eux aussi doivent bousculer leurs habitudes en adoptant des pratiques plus vertueuses et alignées avec les valeurs prônées pour une consommation respectueuse de l’environnement. -
Des festivals engagés, comment les événements culturels cherchent à montrer l’exemple
Nombreux sont les festivals photo qui sensibilisent le public aux questions environnementales à travers leur programmation. Très bien, mais qu’en est-il de l’impact écologique de ces événements éphémères qui rassemblent parfois des centaines de milliers de visiteurs et des œuvres venues du monde entier ? Comment être plus cohérent en adaptant son organisation pour un meilleur respect de l’environnement ?
Ce hors-série a fait l’objet d’un financement participatif sur le site Kisskissbankbank. Nous souhaitons remercier particulièrement les 800 contributeurs qui ont cru dès le début à ce projet. Nous espérons que le numéro que vous devez recevoir en ce moment comblera vos attentes.