Issue d’une famille alsacienne, Caroline dessine avec passion toute son enfance. Un grand-père peintre, un oncle sculpteur, un père écrivain, le chemin semble tout tracé… A 18 ans, elle décide qu’elle sera sculpteur.
Aujourd’hui, des galeries la représentent en Grande-Bretagne, en Belgique, en Suisse et à Los Angeles. Elle a aussi remporté la médaille d’or à Animal Art Paris en 2018, le grand prix sculpture à Animal Art Bruxelles en 2019 et le prix des mais de Rosa Bonheur en 2022
Exprimer la pureté de ligne, la grâce de l’instant suspendu et la fluidité du Mouvement
Conseillée par son père, Caroline commence d’abord par restaurer des porcelaines anciennes pendant 12 ans à Paris, New-York et Londres, « mais la restauration, passionnante, n’est que la prolongation d’un objet dans l’histoire, je n’étais pas libre de mon expression, et l’envie de sculpter me taraudait ». A Londres, Caroline s’inscrit au Masbro Center à Brook Green pour apprendre la sculpture et s’inspire à ses débuts de maîtres comme Marino Marini, Henry Moore et Rembrandt Bugatti. Sangliers puissants,
Biches graciles, lièvres bondissants, ses oeuvres reflètent son amour inconditionnel de la nature. Il lui faudra 5 ans et une première exposition à la Flow Gallery à Portobello, où 35 pièces sont vendues en 3 jours, pour se consacrer exclusivement à la sculpture. Très vite, + One Gallery l’approche. Puis ce sera au tour de Bernard Chauchet, suivi par d’autres, comme à Los Angeles, De Re Gallery. L’élégance des lignes, un bel équilibre et l’énergie vitale définissent son travail.
De la terre à la cire… et bientôt la pierre !
« Je travaille aussi avec Artbridge sur le net, qui a décoré la Maison Blanche, le New York City Hall et le Kremlin ». Après avoir sculpté la terre, elle est passée à la cire sur armatures : « mes personnages sont dans le mouvement et parfois dans l’équilibre de l’instant, ils ont de plus en plus quelque chose d’aérien ». Ses bronzes proviennent de fonderies renommées comme Fiorini à Londres, Pangolin dans le Gloustershire, HwH en République Tchèque et Strassacker en Alsace. « La patine, je l’aime dorée, brun-rouge et noire, les couleurs nobles du bronze, des tonalités classiques et élégantes ». Et nouveau défi pour ce sculpteur à l’énergie solaire, Caroline s'épanouit dans les oeuvres monumentales bâties avec puissance et majesté, elle refuse les limites.