Né à Burzet en 1951, Jean-Marc Chamard contracte dès l'enfance le virus artistique. Incurable, la Passion Colorée, ainsi dénommée, va le mener très tôt d'expositions, en galeries, en salons, en biennales locales, régionales, nationales (Carrousel du Louvre, Cannes...), internationales (USA, Japon, Arabie Saoudite, Allemagne, Autriche....). Les Beaux-Arts, puis 40 années en tant que graphiste, publiciste et photographe au sein de l'Aviation Civile et de l'Armement affineront et diversifieront la main et l'oeil du peintre.
La mine de plomb, le fusain, l'encre, l'aquarelle, l'acrylique, l'huile et bien d'autres techniques lui ont permis d'interpréter une multitude de sujets. En 1980, il délaissera à tout jamais la peinture à l'huile pour raison de santé après une glorieuse décennie marquée par des oeuvres « ombre et lumière ».
Avec l'aquarelle il va peindre le terroir, les paysans d'Ardèche, de Provence, des Alpes ou de Bretagne, mais aussi des nus, des fleurs, des natures mortes, des paysages et réalisera enfin une impressionnante collection de très grandes marines. Mais un jour, toujours à l'aquarelle, mais « inversée », il va surprendre le public avec sa série des poissons en 3D sur contrecollé noir. Sardines, maquereaux et autres l'introduiront rapidement dans l'art contemporain tout comme ses célèbres et insolents moutons réalisés avec des tampons à récurer. Avec le 3D il va juxtaposer le verre, le fer, le carton, l'aquarelle, l'acrylique, les couvercle de valises et autres matériaux pour des scènes de vie d'ici ou d'ailleurs...
Résolument dans la mouvance de l'art contemporain, depuis quelques temps son atelier est devenu un laboratoire où acides, javel, rouille, sel, vinaigre et autres ingrédients se disputent le métal mais aussi des supports atypiques. « Le plus dur c'est de mettre de l'émotion, de la gaieté, de l'originalité et d'éviter une outrancière provocation » aime-t-il à dire. Jamais enfermé dans une thématique, dans un style, dans une technique, Jean-Marc Chamard se plait actuellement à être peintre animalier. Sollicités pour des salons et des galeries, ses félins et ses ours polaires sont devenus, entre autres, des stars face au questionnement de l'Homme sur le réchauffement climatique.
Pour Jean-Marc Chamard, l'année 2016 est incontestablement un grand moment pour présenter au public un travail fort complexe sur tôles rouillées d'où émergent notamment de grands éléphants.
« Plus j'avance dans le monde dit civilisé... plus je peins et plus je constate que sur cette terre, jamais la stupidité et la méchanceté des animaux n'atteindront celles des humains.. »
En réponse à cela, rien de mieux que de peindre des animaux aux regards perturbants et fascinants pour sensibiliser les visiteurs
Depuis l'âge de quinze ans, les multiples distinctions obtenues, dont la médaille Vermeil de la Société Académique « Arts, Sciences et Lettres » en 2013, m'ont appris à admirer tant et tant de grands artistes et à accepter que le doute, l'insatisfaction et parfois la souffrance sont à tout jamais
greffés à la vie artistique. Après le récent et immense succès de la rétrospective organisée par la ville d'Aubenas, je ne peux qu'être un peintre heureux de vous connaître...
Des oeuvres aux quatre coins...
Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Belgique, Pays-Bas, Norvège, USA, Hongrie, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse, Arabie Saoudite, Italie, Danemark, Portugal, Autriche.....