L'art de Lukáš Kándl est souvent classé dans le courant surréaliste mais il se sent plus proche du réalisme magique.
Il explique qu'il compose ses tableaux comme des chansons à texte, pour inspirer des réflexions, provoquer ou amuser. Il en sort toujours une foule de questions.
Lukáš KÁNDL est également sculpteur et affichiste. Lauréat en 1985 du concours d'affiches du Trophée Lancôme, il a été l’affichiste officiel de la Fête du Livre de Saint Etienne (France) pendant 16 ans, créant une collection d'affiches qui ont rencontré un large succès.
Son grand talent lui a valu de nombreux Prix et Honneurs.
L'œuvre de Lukáš Kándl a eu l'occasion de voyager dans le monde entier au cours de nombreuses expositions
D’origine tchèque, je suis né à Prague, la ville habitée par les esprits de Rudolf II, Arcimboldo, Kafka et beaucoup d’autres qui y ont laissé leurs empreintes indélébiles.
Ma peinture se situe quelque part entre le surréalisme et le fantastique, entre l’étrange et le magique.
Il me plaît d’imaginer que dans une autre vie j’étais déjà présent dans cette ville, éventuellement comme quelqu’un en charge de la fabuleuse collection de Rudolf II dans laquelle on trouvait, entre autres, des instruments d’astrologie, des potions pour fabriquer de l’or, la pierre philosophale, des manuscrits hermétiques renfermant des formules au VITRIOL.
Il y a aussi des animaux étranges que j’affectionne tout particulièrement, plus particulièrement des oiseaux auxquels j’ai rendu hommage à travers un confrère français de deux siècles mon aîné, Jean-Jacques Audubon, dont les oiseaux d’Amérique ont fait le tour du monde.