TERRA, UNE ODE À L'ESPÈCE HUMAINE
TERRA raconte l’histoire de la vie. Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot nous déroulent la formidable épopée du vivant. Des premiers lichens aux gigantesques forêts, des singes de la jungle aux grands animaux mythiques de la savane. En à peine 10 000 ans, la vie terrestre a été profondément bouleversée par le formidable essor de l’humanité. Cette société des hommes se retrouve de plus en plus seule sur Terre. Que voit-on encore du monde vivant qui nous entoure ? Comment les relations ont évolué ? TERRA est un voyage dans l’histoire du vivant, à la recherche de l’animal qui est en nous. De l’humanité finalement.
TERRA n’est pas un documentaire animalier, ni un film d’investigation militant. TERRA est un essai, au sens littéraire du terme, sur l’espèce humaine et sa relation au vivant.
En proposant de renouer avec le respect de la vie sauvage, TERRA se veut une ode à l’espèce humaine, un film humaniste et volontairement positif, pour montrer que l’humanité est encore capable de « revenir à l’essentiel ».
SYNOPSIS
On ne voit plus le monde sauvage, on le rêve. Cette fascination est vieille comme le monde, on la trouve peinte sur les murs de la grotte Chauvet. Mais aujourd’hui, ce rêve disparaît dans la fumée des usines.
Le Livre de la jungle
La vie est apparue sur Terre il y a 4 milliards d’années. Rares sont les dernières traces encore visibles de cette vie primitive. Mais on en trouve certaines encore au cœur de la forêt amazonienne. Elle commence par ces lichens qui ont produit le sol. Ou encore le rôle de ces étonnants fungi, la course des racines, la naissance des plantes puis bientôt des arbres et de la forêt. La vie sur Terre est née de ces plantes, de ces champignons. Puis, il y eu le temps des pionniers de la vie animale, des reptiles, des oiseaux et des mammifères. Le temps des sociétés d’insectes, le temps des singes, des outils et de la culture. Le livre de la jungle d’Amazonie contient toutes ces pages du vivant. Chaque espèce vit aux côtés des autres.
L'homme
Quand l’homme apparaît, rien n’est plus pareil. C’est un animal curieux de tout, capable de représenter le monde et de le peindre sur les murs des grottes. L’homme se révèle surtout mystique. Sa conscience de la vie, de la mort lui pèse lourd. Ce mysticisme le conduira à pratiquer le sacrifice de la vie.
La civilisation humaine va pourtant devoir son essor à tous les autres vivants : plantes et animaux domestiqués propulsent l’humanité très loin, jusqu’à changer le visage de la Terre.
De la fin du sauvage...
7 milliards d’humains et leurs animaux domestiques ont repoussé les frontières du monde sauvage. Il ne reste que des poches isolées, des « réserves » où l’on sauve les derniers êtres sauvages. Cette nature exerce une fascination bizarre sur l’homme, capable de les protéger comme de les massacrer. Mais entre perte des habitats et braconnage, la faune sauvage est au bord de l’extinction. On spécule presque sur sa rareté.
A la fin de l'homme
Emporté par son incroyable progrès technologique, boosté par sa finance, l’homme tourne le dos à la vie qui l’a fait naître au point de se fragiliser : pesticide, OGM, dérive du climat… On parle désormais d’une possible sixième extinction des espèces sur la planète.
Plaidoyer pour le respect
La prochaine révolution ne sera pas technique, ni politique ; peut-être juste sera-t-elle celle du respect, de l’éthique et de l’amour de l’autre vivant. Alors nous saurons nous souvenir que le sauvage n’était pas opposé à notre civilisation. Sauvage désignait juste celui qui habite la forêt. Renouer avec le respect de la vie sauvage pourrait au final nous rendre plus humain encore.