Cet ouvrage est le fruit de 4 ans de travail. Il a été coordonné par la SFEPM, l'Observatoire Pelagis et le MNHN/SPN (Museum national d'histoire naturelle). Il présente les 71 espèces de siréniens, pinnipèdes et cétacés peuplant les eaux françaises et permet de mettre à jour leur répartition.
Deuxième plus grande zone économique exclusive du monde (plus de 11000000 km2), la France – métropole et outre-mer – héberge 71 espèces de mammifères marins. Premier volume d’une série consacrée aux mammifères sauvages de France, cet ouvrage marque un progrès considérable de nos connaissances sur la répartition des 16 carnivores, 53 cétartiodactyles et 2 siréniens peuplant les eaux françaises. Il synthétise plus de 90 000 données d’observation récoltées depuis 2000 par une trentaine de structures.
Ce volume - publié par les Publications scientifiques du Museum - est composé de deux parties complémentaires:
- D’une part, des monographies spécifiques permettent aux chercheurs et naturalistes d’accéder à une information à jour sur la répartition des espèces, leur biologie, leur dynamique de population, les menaces qu’elles subissent ainsi que les suivis et mesures de gestion déjà mis en place.
- D’autre part, répondant aux attentes des gestionnaires et des administrations, des monographies géographiques présentent succinctement neuf régions océaniques et les espèces qui s’y trouvent : l’Atlantique Nord-Est (métropole), l’Atlantique Nord-Ouest (Saint-Pierre-et-Miquelon), l’Atlantique tropical (Antilles), l’Atlantique équatorial (Guyane), l’océan Indien tropical (la Réunion, Mayotte et les îles Éparses), l’océan Indien subtropical et le nord de l’océan Austral (Saint-Paul, Amsterdam et les îles subantarctiques), l’océan Austral (Terre Adélie), le Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française) et le Pacifique Nord (Clipperton).
En complément de ces monographies, l’ouvrage comprend une synthèse des différents outils de protection juridique et de conservation des espèces.
Plus d'une trentaine de structures ont contribué à la réalisation de ces cartes en acceptant de partager leurs données. Ainsi plus de 80 000 données, récoltées depuis 2000 par le Réseau National Echouages, de nombreuses associations naturalistes, des établissements publiques, des universités etc, ont été synthétisées.