Dans cet opus 14, la revue Billebaude invite à prêter l’oreille aux partitions du vivant.
En s’immergeant dans les mondes sonores du vivant, ce numéro propose d’explorer les échanges de vibrations et de sons — entre individus d’une même espèce et entre les espèces qui partagent le même habitat — pour communiquer, constituer des territoires, se reproduire… Notre biais de primates visuels nous rend généralement plus sensibles aux formes et aux couleurs du vivant qu’aux sons mais si nous apprenons à tendre l’oreille, le monde autour de nous s’enrichit d’un grand nombre de présences, nous invitant à explorer de nouveaux accords.
Guidé par des humains qui savent y prêter attention - bioacousticiens, musiciens, océanologues, chasseurs, artistes, philosophie, ce numéro nous invite donc à nous mettre à l’écoute. Les cris de la reine des abeilles, les aboiements du chevreuil, les clics du cachalot, le concert « explosif » des batraciens, le hurlement du loup traversent ces pages.
Pour prolonger l’expérience de lecture et entrer dans les mondes sonores animaux, un flash code est disponible sur la page du sommaire. Ce numéro a été réalisé en partenariat avec la Cité de la musique – Philharmonie de Paris.