« Par nature, je suis sensible aux brumes et aux glaces... Les grands draps de l'hiver m'émerveillent ; le blanc me fascine. Ce n'est pas une couleur mais la somme de toutes les couleurs. Ce n'est pas un voile sur le monde, mais un monde en soi. Avec des touches de vie sauvage là où on ne s'y attend pas… »
Le blanc... Celui, immaculé, de la neige qui vient de déposer son manteau velouté sur le paysage, arrondissant les formes, atténuant les bruits, apaisant l'esprit. Le blanc toujours, qui magnifie la nature en soulignant les contrastes. Le blanc enfin, celui de l'animal sur la blancheur de la neige : cygne chanteur, tourterelle ou harfang des neiges, loup ou ours blancs.
Respectueux de la quiétude de la nature, l'objectif du photographe immortalise des scènes de la vie sauvage, des ballons vosgiens jusqu'à l'île d'Hokkaïdo, en passant par l'immensité canadienne.
Sur son chemin, bravant l'agitation des tempêtes du grand nord, l'homme croise les pas de cygnes sauvages, grues ou encore boeufs musqués.