Aujourd’hui, la biodiversité se trouve majoritairement sur les territoires des peuples autochtones, qui représentent une part importante de la diversité humaine. Pourtant, le modèle de conservation dominant exclut de fait les peuples qui vivent dans les aires protégées. Les violations des droits humains au nom de la protection de la nature sont nombreuses.
Le passé de la conservation, enraciné dans le racisme, le colonialisme et la prédation, n’a jamais été remis en cause. L’image du « primitif à civiliser » et d’une « nature sauvage à
sauver » perdure. Fiore Longo, anthropologue, nous montre que notre modèle de protection de la nature est basé sur une série de mythes, qui doivent être déconstruits.
Car dans la démystification de nos imaginaires se cache la possibilité de construire de nouvelles images et d’envisager différemment notre avenir – pour mettre en place une protection de la nature respectueuse des peuples autochtones, décolonisée et réellement efficace.
. Un livre qui aborde un sujet essentiel encore peu traité – mais qui est de plus en plus d’actualité : la protection de la nature par les aires protégées se fait au détriment des peuples autochtones.
. Des constats basés sur de multiples rencontres de peuples autochtones ; une , anthropologue et professionnelle associative reconnue pour son expertise et son travail de terrain.
. Une position alternative et décoloniale qui remet en cause la pensée dominante sur la conservation de la nature.
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