D’abord connu au travers de ses nombreux fossiles retrouvés au xixe siècle, le cœlacanthe a longtemps fait partie des espèces disparues. Jusqu’à ce jour de 1938 où la Sud-Africaine Marjorie Courtenay-Latimer le trouve « vivant » sur le bateau d’un pêcheur, une découverte à l’origine de son nom scientifique de Latimeria.
Ce poisson aux caractéristiques singulières (nageoires construites comme des pattes, présence d’un poumon) alimente le fantasme d’un lointain ancêtre, chaînon manquant entre le monde aquatique et le monde terrestre.
C’est l’histoire de ce poisson énigmatique, appartenant à une lignée vieille de 420 millions d’années, que nous raconte Lionel Cavin, avec force détails et anecdotes sur les circonstances de sa découverte, les rivalités entre scientifiques, teintées de nationalisme, et les menaces d’extinction qui pèsent aujourd’hui sur lui du fait de sa surpêche et de la dégradation de son environnement.
Lionel Cavin, conservateur au Département de géologie et paléontologie du Muséum d’Histoire naturelle de la Ville de Genève, est spécialiste des poissons fossiles.
Préface de Gaël Clément, paléontologue au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Sommaire
Préface
1. La découverte de Latimeria (1938-1952)
2. Des fossiles de cœlacanthes (1838-1938)
3. Le cœlacanthe est français ! (1953-1980)
4. Qu’est-ce qu’un cœlacanthe ?
5. Nouvelles populations, nouvelle espèce et biogéographie
6. Faux témoignages et faux documents
7. « Fossiles vivants » et fossiles aberrants
8. Rendre visite aux cœlacanthes ou les inviter chez nous ?
9. Quel avenir pour les cœlacanthes ?