Écrivain majeur de l'Ouest américain, Wallace Stegner, né en 1909 dans l'Iowa, a grandi dans la région des Prairies, au nord du Montana et du Dakota. Il a enseigné à Stanford puis à Harvard et a compté parmi ses étudiants des auteurs tels que Thomas McGuane, Raymond Carver ou Edward Abbey. Il est mort en 1993, laissant une soixantaine de romans dont certains traduits en français ("Angle d'équilibre" - prix Pullitzer, "La vie obstinée", "Vue cavalière"...)  et d'essais.

Évoquant les trésors, les mirages et les gens de passage, l’auteur livre ici un témoignage sur un monde qui n’est plus. Mais un monde qui lui a appris à tendre l’oreille au bruit de l’eau des montagnes et à respecter des valeurs héroïques comme la grandeur d’âme et la dignité. Un monde qui lui a fourni la matière essentielle à son oeuvre et à l’engagement politique pour la préservation d’une nature vierge.

Mêlant récits autobiographiques et réflexions sur l’environnement, "Lettres pour le monde sauvage", traduit par Anatole Pons, donne à voir la complexité de la vie dans l’Ouest, la beauté immaculée de ses paysages et les hommes qui ont fait l’Amérique d’aujourd’hui.

À PROPOS DU LIVRE

Grande figure de la littérature de l’Ouest aux États-Unis, Wallace Stegnera remporté le Prix Pulitzer en 1971 et le National Book Award en 1976.

DANS LA PRESSE

"Si la lecture du recueil Lettres pour le monde sauvage est chavirée par des sensations d'été, de bonheur d'être au monde, c'est que la mémoire des paysages est, chez Wallace Stegner, extraordinairement active". Claire Devarrieux, Libération

 "D’une rivière de montagne au « paradis des chevaux » dans le Grand Canyon, [Wallace Stegner] décrit comme personne, dans toutes leurs nuances et frémissements, ces étendues « ouvertes, magnifiques, indolentes, proches de tout dieu que vous voudrez bien y voir ». François Montpezat, DNA

"Enchanteur, déchirant, éminemment estimable", Vladimir Nabokov