Bien présents autour de nous pour qui sait les dénicher, tous les cœurs sont dans la nature ! Au naturel et sans trucage, ce livre vous propose 95 photos des plus beaux cœurs observés dans les paysages, la faune, la flore, la roche… Amoureux de la nature, ses auteurs sont engagés au quotidien dans son observation et sa protection : Ombline et Raphaël ont à cœur de sensibiliser tout type de public à la préservation de la biodiversité, notamment dans leur travail de guide naturaliste ou lors des conférences qu'il donnent régulièrement.
Saviez-vous qu’au-delà des classiques feuilles, nuages et cailloux qui reproduisent des cœurs, on peut aussi trouver cette figure familière dans la pupille d’un crapaud, dans l’étreinte amoureuse de libellules ou encore dans un flocon de neige happé par un manchot au fin fond de l’Antarctique ? Pour chacune des images de cet ouvrage, un texte court apporte éclairage et connaissances scientifiques. Au fil des pages, laissez-vous surprendre par les manifestations multiples de ce symbole universel, succombez à leur charme et leur poésie,plongez-vous dans une nature insoupçonnée !
Extrait préface :
"Existe-t-il symbole plus universel que celui du cœur ? Dessiné n’importe où sur la planète, il y a de bonnes chances pour qu’il soit instantanément reconnu comme la représentation stylisée de notre muscle cardiaque et, au-delà, comme une allégorie de l’amour et de la vie.
Mais le plus étonnant, peut-être, dans cette universalité, c’est qu’elle se fonde sur une figure dont la ressemblance avec l’objet représenté est très éloignée ! Ceci a d’ailleurs alimenté bien des débats sur l’origine du pictogramme, sans réponse univoque à ce jour.
Ainsi, certains sont convaincus que le symbole du cœur ne représente pas l’organe éponyme mais... une plante ! Il pourrait s’agir soit d’une feuille de lierre, liane bien connue pour l’indéfectible attache – comprendre fidélité – à son support, soit d’une graine de silphium, qui était utilisée à Cyrène, actuelle Libye, durant l’Antiquité pour ses vertus contraceptives et abortives, la sexualité faisant le lien avec l’amour !
Pour d’autres, il s’agit bien d’un cœur, mais stylisé par les artistes illustrateurs de façon à ne pas contredire la description qu’en avait faite Aristote... même si celle-ci était fausse ! Le philosophe grec avait en effet affirmé que le cœur comprenait trois chambres distinctes : deux grandes et une petite, respectivement les deux bosses arrondies séparées par une encoche et la pointe. Lorsque l’erreur fut finalement corrigée, il était trop tard : le symbole avait pris racine et était devenu, au Moyen Âge, une référence incontournable...."
Editions Omniscience