"Peut-on encore parler de “nature” ? La question est controversée, même au sein des pensées de l’écologie.
La rénovation de l’idée de nature est pourtant à l’origine de la création des éditions Wildproject. Aussi ai-je ressenti le besoin, une décennie plus tard, de faire le point sur cette notion – et sur ce que son usage engage.
J’y ai trouvé les motifs enchevêtrés d’une révolution cosmologique, politique et psychologique.
Le propos de ce livre est d’esquisser une articulation entre ces trois aspects." Baptiste Lanaspeze, fondateur des éditions Wildproject
En redéfinissant la nature comme la société des vivants, les pensées de l’écologie nous invitent à penser nos organisations sociales non pas comme une prérogative spécifiquement humaine, mais comme des prolongements des sociétés animales et végétales. Nos sociétés humaines ne transcendent pas les autres sociétés terrestres, mais y sont intégrées, en découlent, et lui sont redevables.
Adossé à un sens immémorial de la nature comme ”un monde vivant dont nous faisons partie“, ce livre ranime la notion grâce aux apports des luttes écoféministes et des luttes décoloniales – et constitue aussi la synthèse provisoire d’un cheminement intellectuel, professionnel et politique.
Sommaire
« Il n’y a pas de nature »
La nature comme société
L’administration de la mort
La nature morte de l’homme blanc
Sortir de la plantation
Résistance gaïenne
L’autre moitié de la nature
Éditions Anamosa
L'auteur : Baptiste Lanaspeze, auteur et éditeur, vit à Marseille. Il dirige les éditions Wildproject, spécialisées en écologie, qu’il a fondées en 2009. Il est notamment l’auteur de Marseille, ville sauvage. Essai d’écologie urbaine (Actes Sud, 2012, rééd. : 2020).
Rencontres en librairies
Mercredi 11 mai à 19 h à Paris
à La Petite Égypte
Jeudi 12 mai à 19 h Marseille
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Dimanche 15 mai à 13 h à Sète
à L'Échappée Belle