Jean-Paul Thévenin cite volontiers Robert Hainard pour expliquer d’où lui vient la passion de l’ours: « Pour moi, voir un ours était à la fois un rêve fabuleux et une nécessité de l’existence normale, dans un monde auquel je me sens rattaché et que je ne peux croire révolu à jamais».
En 1984, il découvre la Cordillère cantabrique. Après un premier séjour infructueux, il fait la connaissance de Guillermo Palomero, naturaliste espagnol, qui le fait profiter de ses connaissances de terrain. En 30 ans (1984-2014) il se rendra une quinzaine de fois dans la Cordillère pour chercher et observer les ours.
Rencontres sauvages ne se résume pas à un compte-rendu d’observations. En trente ans, Jean-Paul Thévenin a eu le temps de se passionner pour la beauté et l’originalité du patrimoine ethnologique des Asturies. Il a aussi été le témoin de la disparition d’une société rurale unique en Europe occidentale.
D’origine paysanne, Jean-Paul Thévenin a passé son enfance dans le centre de la France au contact direct de la nature. Dans les années 80-90 il s’implique fortement dans le mouvement associatif de la protection de la nature dans la région Centre-Val de Loire. Professeur retraité des Sciences de la Vie et de la Terre, naturaliste, écrivain, conférencier, il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la nature dont l’Ourse, publié par les éditions Hesse, un récit ayant pour héroïne une ourse ayant perdu une patte dans un piège et observée à plusieurs reprises dans les Asturies.
Consterné par l’érosion de la biodiversité et le manque de respect de notre société pour les espèces et les habitats sauvages, il tente de faire partager ses connaissances et ses motivations à travers ses ouvrages, conférences et activités de découverte menées sur les espaces naturels de sa région.
Editions Hesse