Sebastian Copeland - 55 ans - aime les îles, surtout celles de l'extrême comme l'Arctique qu'il a traversée à pied après avoir arpenté l'Antarctique durant deux saisons. C'est dire si il sait ce qu'est le froid, la solitude, les contraintes imposées par la nature.
C'est dire aussi s'il sait ce qu'est la nature et si, du coup, il a conscience des atteintes que lui porte l'être humain.
C'est un type cash, qui parle net, qui sait où il va et qui n'a pas peur de l'avenir même s'il se préoccupe de l'état de la planète. Une sorte de pionnier à l'américaine - on avance, on cherche, on trouve!
Et dont la connaissance de la beauté du monde (le côté artiste) rejoint la conscience de la nécessité de sa préservation (le côté militant).
Sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris, en septembre 2018, il a montré - "De pôle à pôle, un monde qui disparaît"- ce que son regard ( aidé de ses appareils photo) a rencontré : la beauté, la sauvagerie, mais aussi le risque que tout cela s'évanouisse par notre faute.
Il veut "semer l'alarme" dans l'esprit des visiteurs. Par la beauté, "un lien vers la nature".
photo JBDumond
Il vient de publier "Antarctica, the waking Giant" (Rizzoli), une synthèse d'aventures et une réflexion sur le climat
Rencontre avec un explorateur-photographe-aventurier-baroudeur-militant qui peut nous aider à évoluer vers le mieux!
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