20 ans au chevet du Fossa...
Le Fossa ? Plus gros carnivore et prédateur de Madagascar, endémique à l'île.
C'est en découvrant les restes d'un lémurien qu'il suivait grâce à un collier émetteur que le biologiste Luke Dollar fit indirectement la connaissance du Fossa. Très vite il devint le premier scientifique à mener une étude sur ce mystérieux cousin de la mangouste, dont on pense qu'il reste moins de 3000 individus à l'état sauvage.
Et pour cause : à Madagascar, les enfants sont menacés d'être dévorés par le fossa s'ils ne sont pas sages. Pas étonnant dès lors qu'ils soient exterminés dès qu'il s'approchent des villages. Le principal travail de Luke a donc consisté à vanter le mérite de l'animal : il se nourrit de rats, d'insectes et de cochons sauvages qui ravagent les cultures.
Avec l'aide du National Geographic Earthwatch Institute, Luke Dollar a élaboré des programmes de conservation adossés à des actions d'éducation des jeunes villageois et à l'octroi de micro-crédits.
Programmes couronnés de succès, mais à quel prix : malaria, choléra, morsures de fossa...
Sa bio en Anglais sur le site du National Geographic : cliquez ici
et une vidéo de présentation, également en Anglais
Quelques faits sur les fossas :
- Aussi à l'aise dans les arbres qu'au sol, le fossa est de fait un redoutable prédateur,
- Le fossa chasse aussi bien de jour comme de nuit, se reposant durant les périodes les plus chaudes ou les plus froides
- Agriculture sur brûlis et industrie forestière réduisent dramatiquement l'habitat du fossa, impactant également les lémuriens