Jack Nesbitt, fondateur de Canines for Wildlife, utilise le flair surpuissant des chiens pour retrouver les déjections de koalas. Cela permet de suivre leur population et leurs déplacements. Grâce à ses données et au travail de Max, son épagneul, Jake conseille les villes et participe au meilleur aménagement de la réserve nationale des koalas.
Dans le cadre de l’émission "Call to Earth", CNN propose un reportage sur les actions menées en Australie pour préserver cette espèce en danger. En voici un aperçu.
Les feux de forêt qui ont ravagé l’Australie ont tué des dizaines de milliers de koalas mais l’espèce peut garder espoir. Dans un reportage réalisé dans le cadre de l’initiative "Call to Earth", CNN montre ces nouvelles méthodes pour localiser et surveiller les populations de koalas, notamment à l’aide de chiens surentrainés.
Selon les dernières estimations, la réduction de l'habitat, les maladies, la sécheresse et les incendies ont réduit de moitié le nombre de koalas sur ces vingt dernières années. En réponse, Jack Nesbitt, fondateur de Canines for Wildlife, entraîne ses chiens à la préservation animale. Max, l’épagneul Springer anglais, utilise son odorat super puissant pour repérer les déjections de koala.
Ces excréments renferment une mine d’informations. Des analyses peuvent détecter les maladies, comme la chlamydia, trouver des liens de parenté entre les koalas et cartographier leurs déplacements. Nesbitt explique : « Nous sommes en mesure d'identifier les koalas individuellement à partir de leurs excréments. Ainsi, au fur et à mesure, nous disposons de leur empreinte génétique et nous pouvons identifier les individus et les endroits où nous les avons repérés à plusieurs reprises. »
Le gouvernement australien a investi des dizaines de millions de dollars dans le Great Koala National Park de 315 000 hectares. Les données de Canines for Wildlife aident les municipalités à décider de leur stratégie d’aménagement. « Trouver les zones d'habitat où la protection est la plus nécessaire, et être en mesure de prouver cette identification, est probablement l'impact le plus important que [les chiens] pourraient avoir », développe Nesbitt.
Stuart Blanch, membre de WWF Australie explique à CNN que le recours à des drones et des chiens se popularise chez les écologistes, qui laissent de côté les méthodes plus anciennes consistant à écouter les koalas ou à utiliser une lampe torche la nuit pour voir leurs yeux. Le repérage d’excréments par les chiens est même plus adéquat que les drones. Le koala peut être détecté même après son passage, ou dans des feuillages denses, où les drones ne peuvent pas accéder.
L’association Canines for Wildlife a aussi travaillé dans la préservation d’autres animaux comme la souris de rivière de Hastings, une espèce en voie de disparition. L’organisation entraîne ses chiens à retrouver les grenouilles Taudactylus pleione, en danger critique d’extinction.
Même si le chien ne semble pas être le défenseur de l’environnement le plus naturel, Nesbitt croit qu’ils sont le parfait outil pour un écologiste. « Leur capacité à voir le monde à travers leur nez est un capteur auquel nous n'avons accès d’aucune autre manière. »
Pour en savoir plus sur Call to Earth: https://edition.cnn.com/interactive/call-to-earth/#/
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