L'okapi, mi-zèbre mi-girafe, a trouvé son défenseur depuis plus de 25 ans.
Dernier mammifère Africain décrit au début du 20ème siècle, il ne vit plus qu'en République Démocratique du Congo (dont il est d'ailleurs le symbole de la vie sauvage), où John Lukas à lancé en 1987 son programme Okapi Conservation Projet préservant les 3000 individus de la réserve.
Malgré les nombreux conflits armés, le braconnage, les attaques du centre (notamment en 2012, 5 gardes tués et 14 Okapis abattus) les tentatives de meurtre, John Lukas n'a jamais cessé de protéger avec succès les okapis, certainement aussi grâce à l'étroite collaboration qu'il a su entretenir avec les populations locales (plus de 200 personnes sont employées par son organisation).
Outre les emplois et la sensibilisation des enfants, Okapi Conservation Project a développé des projets de ressources alimentaires alternatives à la viande de brousse, comme des élevages de rat des roseaux.
John est également co-fondateur du Wildlife Conservation Network
Quelques faits sur les okapis :
- Tout comme leurs cousines girafes, le okapis sont dotés d'une longue langue bleue qu'ils enroulent autour des branches pour en arracher les feuilles.
- A l'inverse des girafes, seuls les mâles sont ornés de protubérances sur la tête
- Les rayures marron et blanches sur le jambes et le train arrière leur servent à se confondre avec la forêt. Camouflage tellement efficace que John Lukas n'en a jamais aperçu à l'état sauvage en 25 ans !
- Les nouveaux-nés restent cachés des prédateurs durant 6 à 9 semaines dans des "nids" à même le sol de la forêt