Afin d’honorer ses engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat (COP21), le Brésil entend produire toujours plus de biocarburant. La production du pays sud-américain est destinée avant tout à son marché domestique, mais également à l’exportation.

828 millions de litres d’éthanol doivent à l’avenir être exportés vers l’UE chaque année, soit seize fois plus qu’aujourd’hui (50 millions de litres). Cette quantité a été convenue dans le cadre de l’accord de libre-échange négocié en juin 2019 entre l’UE et les pays du Mercosur, dont fait partie le Brésil.

Au Brésil, l’éthanol est produit à partir de canne à sucre et la surface cultivée doit être étendue pour augmenter la production. À cet effet, le président brésilien Jair Bolsonaro a annulé au mois de novembre un décret qui empêchait la culture de canne à sucre en Amazonie et dans le Pantanal. Le développement des plantations sucrières menace désormais la forêt amazonienne ainsi que la plus vaste région marécageuse du monde.

Le Parlement européen et les pays membres de l’UE doivent encore approuver l’accord avec les pays du Mercosur.

Demandons leur de ne pas accepter le libre-échange d’éthanol de canne à sucre issu de la forêt tropicale: 

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