Le thon rouge, symbole de la toute-puissance des industriels |
|
En Méditerranée, la pêche du thon rouge est un sujet récurrent de discorde entre les petits pêcheurs et les industriels : 22 senneurs industriels se sont vus octroyer 87% du quota français de thon rouge en 2020*, laissant des miettes aux pêcheurs artisans, pourtant infiniment plus nombreux. Comment expliquer que les premiers responsables de la sévère surpêche du thon rouge, se voient aujourd'hui récompensés par l'attribution de la quasi-totalité des quotas ? |
|
|
|
Cette répartition inégale se base sur la règle des antériorités : les plus gros quotas reviennent à ceux qui ont déclaré le plus de captures les quelques années précédant la mise en place desdits quotas. Cette règle, qui n'est pas restreinte au seul cas du thon rouge, est injuste et profite, de facto, aux plus gros. Comme le demandent les pêcheurs artisans depuis des années, il est nécessaire de se défaire de cette règle d'antériorité qui profite aux industriels et accélère la concentration des droits de pêche entre les mains de quelques industriels. En donnant 60€ à BLOOM, soit 20,4€ après déduction fiscale, vous vous battez à nos côtés pour défendre les intérêts de la pêche artisanale, peu représentée et entendue, en influençant les grandes décisions politiques afin d'obtenir un cadre réglementaire qui favorise le développement de méthodes de pêche vertueuses. Ensemble, ne laissons pas les industriels dicter leurs règles aux décideurs politiques. Faisons table rase sur le modèle existant de la pêche, et rétablissons des règles justes et équitables qui protègent l'océan et ceux qui le respectent. |
|
|