Pour préserver ces zones qui jouent à la fois un rôle de régulation et d’épuration naturel des milieux aquatiques, le WWF agit au niveau des territoires et est présent dans les instances nationales.
L'action du WWF
Depuis sa création, le WWF s’investit dans la sauvegarde des zones humides. L’une des premières actions a été la construction d’un îlot de reproduction pour les flamants roses en Camargue. Surveillé depuis 1976, il permet maintenant une reproduction efficace de l’espèce. Sur la façade atlantique, le WWF a aidé à l’achat de 800 hectares par le Conservatoire du Littoral en 1989, qui ont été restaurés pour former le marais d’Orx.
Découvrez 40 ans de protection des zones humides
Le Marais poitevin
Dans le cadre d’un programme européen, le WWF a mené jusqu'à fin 2008 avec le Parc interrégional du Marais poitevin, la LPO et les 16 communes partenaires, diverses actions de préservation qui avaient pour principal objectif le maintien du pâturage extensif sur 1 500 hectares de prairies humides.
Pour ce faire, des conventions de gestion ont été signées avec les communes concernées. Des aménagements pédagogiques ont aussi été réalisés pour permettre la découverte de l’extraordinaire richesse patrimoniale de ces marais.
Découvrez les marais communaux et ces actions
La Brenne
Le WWF a acquis, seul ou avec le Conseil général de l’Indre et la LPO, cinq propriétés représentatives de la biodiversité de la Brenne (190 ha), afin de les protéger et de les ouvrir au public. Ces acquisitions nous ont permis d’étendre, en 2011, la Réserve naturelle de Chérine qui couvre désormais 370 hectares d’étangs, de prairies, de landes et de bois.
En outre, le WWF a signé avec des propriétaires privés, des chasseurs ou des pisciculteurs, des conventions de gestion sur des étangs à forts enjeux de conservation, afin d’intégrer au mieux la sauvegarde de la biodiversité dans les activités économiques ou de loisir. Ces actions se veulent innovantes et incitatives pour d’autres partenaires.
Enfin, le WWF aide à la sensibilisation des visiteurs et à la réalisation d’études, qui portent en particulier sur la cistude d’Europe et la guifette moustac, deux espèces emblématiques de la Brenne.