Le couscous de Woodlark est endémique d’une petite île reculée de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les 6000 habitants de l’île préservent son habitat par leur mode de vie en harmonie avec la nature. Mais l’entreprise Kulawood projette de défricher 30 000 hectares de forêt tropicale et menace de ce fait de décimer le petit marsupial.
Appel
Au Premier ministre et aux autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Empêchez la destruction des forêts tropicales où vivent le couscous et les nombreuses espèces endémiques de Woodlark Island !
La destruction des forêts de Woodlark serait une surexploitation inégalée. Plus de 40 espèces animales et végétales endémiques perdraient leur habitat : grenouilles, reptiles, insectes, gastéropodes, et le couscous de Woodlark, petit marsupial nocturne. Située à 270 km de l’île principale, cette île n’a encore jamais été explorée à fond et les scientifiques estiment qu’elle pourrait abriter de nombreuses espèces inconnues.
Mais des entreprises étrangères tentent encore et toujours de s’emparer de l’île. Cette fois-ci, la société Kulawood soutient un projet choquant. Les autorités forestières font de toute évidence défaut car elles acceptent des documents aux fautes invraisemblables.
Selon PNGi, Kulawood veut déboiser 30 000 hectares de forêt et vendre 840 000 mètres cubes de bois d’une valeur de 87 millions de dollars.
Il y a fort à parier que le déboisement a commencé : des images satellite montrent l’avancée de la déforestation à la mi-2019 et l’extension de routes dans des zones largement inhabitées.
La coupe de bois est présentée comme un projet agricole devant permettre la plantation de cacaoyers, d’hévéas et d’acacias.
Mais les sols et le climat ne se prêtent pas à ce type de cultures et la commercialisation d’éventuels produits est compliquée par l’isolement de Woodlark. Les habitants ont été tenus dans l’ignorance quant à l’étendue du déboisement et à son impact sur leur vie.
Ce projet suit un modèle courant en Papouasie-Nouvelle-Guinée : des investisseurs se font passer pour des entreprises locales, créent un rapport de confiance à coup de promesses de développement agricole et conspirent au pillage des forêts dans le même souffle.
Les 6000 habitants ne sont pas assez puissants pour combattre seuls la destruction de leur île. Aidez-les en signant notre pétition.