Le couscous de Woodlark est en danger ! Les forêts de l’île d'Océanie où vit le petit marsupial sont sur le point d’être rasées pour produire du bois de construction et des meubles de jardin. Mobilisons-nous pour préserver l’habitat naturel du couscous et des autres espèces endémiques de Woodlark Island !
Installation de camps, importation de machines lourdes : l’offensive parait imminente sur l’île Woodlark en Papouasie-Nouvelle-Guinée. « Les bûcherons n’attendent plus que l’ordre de lancement des opérations » alerte Simon Piyuwes, un insulaire qui mène la résistance pour préserver ce paradis naturel.
L’île Woodlark est un véritable trésor biologique avec ses 42 espèces endémiques* répertoriées : grenouilles, reptiles, gastéropodes, ainsi que le couscous de Woodlark, un petit marsupial nocturne. Les scientifiques estiment encore nombreuses les espèces restant à découvrir sur l’île.
L’habitat naturel de cette faune exceptionnelle est aujourd’hui menacé par la société Karridale qui souhaite couper à blanc 17 600 hectares de forêt, soit un cinquième de l’île. Selon les populations autochtones, Karridale chercherait en réalité à déboiser plus de la moitié de l’île. Prises au dépourvu, les communautés rejettent majoritairement le projet et doutent fortement des autorisations obtenues par l’entreprise malaisienne.
Motif d’espoir, le retrait des autorisations est possible
Le gouverneur Titus Philemon vient de retirer un permis aurifère à la société minière Kula car il estimait insuffisantes les informations communiquées par l’entreprise à la population sur les conséquences écologiques de son projet de trois mines à ciel ouvert.
Grâce à la mobilisation conjuguée des populations locales et de la communauté internationale, un projet de plantations de palmiers à huile avait déjà été bloqué en 2008. Simon Piyuwes et les 6 000 habitants de Woodlark espèrent une nouvelle fois profiter du soutien planétaire pour voir leur cause l’emporter.
Mobilisons-nous pour la sauvegarde des trésors naturels de Woodlark Island !