Devenez la 70000ème personne à signer la pétition « Les cétacés & la captivité »… !
Pourquoi cette pétition ?
Né aux U.S.A., le concept du delphinarium a été exporté en Europe en 1966, puis dans le reste du monde. Depuis, un grand nombre de dauphins sont capturés en mer afin d’approvisionner les zoos marins…
Les captures sont effectuées à l’aide de filets ou de lassos dans un climat d’extrême violence. Les dauphins, sous le coup du stress et de la frayeur, peuvent s’échouer ou se noyer, certaines femelles avortent.
Les dauphins capturés sont ensuite transportés en brancard. Maintenus hors de l’eau pendant des heures, leur peau se déshydrate, leur respiration devient difficile.
L’arrivée en bassin provoque un choc chez le dauphin du à la réduction de son espace vital, à la dominance de l’homme, à une modification de son régime alimentaire etc.… Plus de la moitié des dauphins meurent durant leurs deux premières années de captivité (Peta, 2001).
En liberté, les cétacés mènent une vie sociale très riche dans un environnement très stimulant sur le plan sensoriel.
Leur territoire s’étend généralement sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres carrés et les activités principales sont la recherche d’invertébrés dans les fonds, l’exploration sur de longues distances, la chasse en groupe, la socialisation, les jeux et les échanges vocaux, l’éducation des petits etc.… Les contacts intergénérationnels restent fréquents durant toute la vie.
En captivité, le manque d’espace, l’oisiveté forcée, la perte de tout contrôle sur ses propres activités et son environnement, au sein d’une vie sociale réduite à quelques individus, de culture et de langage différents, sont la cause principale de souffrance et de décès pour le dauphin.
A titre d’exemple, l’espérance de vie d’un grand dauphin (Tursiops truncatus) libre est de 45 ans pour un mâle et de 55 ans pour une femelle, elle n’est que de 20 ans pour un grand dauphin captif.
En liberté, les conflits même violents s’accompagnent rarement de blessures graves car les mâles qui se battent disposent de distances de fuite importantes. La dominance principale est exercée par les femelles.
En captivité, les groupes comprennent généralement des mâles obtenus lors de diverses captures en des lieux éloignés. Leurs combats sont d’une extrême violence en période de reproduction. Les rapports relatent qu’un nombre important de décès résulte directement des dommages traumatiques dus à ce genre de combats.
En liberté, le régime alimentaire est extrêmement varié. En captivité le poisson mort, et découpé en fragments de taille et de qualité variables, doit être massivement enrichi de vitamines et d’antibiotiques. Il est distribué comme moyen de contrainte.
Depuis les années 70, des chercheurs sérieux se sont définitivement tournés vers l’observation des animaux libres.
Quant aux delphinariums, il semble qu’ils consacrent principalement leurs recherches actuelles aux techniques de dressage, à la prévention des maladies dues à la captivité et au maintien en vie des delphineaux nés captifs....
Suite sur le site du Réseau Cétacés : ici