Bonjour à tous,
Je suis journaliste indépendante et je prépare actuellement mon deuxième roman : DIGIT.
Celui-ci traitera de la destruction des forêts du bassin du Congo - second poumon vert de la planète - et de sa biodiversité.
Aujourd'hui, les humains et le bétail représentent 96 % du total des mammifères sur Terre. Les mammifères sauvages ne représentent que 4 %.
Si l'on compte tous les êtres vivants existant sur Terre, les 7.6 milliards d'humains ne représentent que 0.01% de la masse totale .
En moins d’un demi-siècle, nous avons perdu 60% des populations d’animaux sauvages de la planète : un rythme 100 à 1 000 fois supérieur au taux naturel.
Pas moins d'un million d'espèces végétales et animales devraient encore disparaître d'ici à 2050.
L'effacement commence dès qu'une route est tracée dans une forêt vierge. Après la construction d'une route par une société d'exploitation forestière au Congo, les populations d'animaux sauvages de la forêt environnante ont diminué de plus de 25 % en l'espace de trois semaines. L'exploitation forestière et minière, les plantations d'huile de palme ou les élevages de bétail suivent rapidement, ainsi que le braconnage et le trafic.
DIGIT vise à mettre en lumière et dénoncer la criminalité liée aux espèces sauvages.
Soutenez le projet DIGIT : https://gofund.me/179d24f0
La demande sans précédent des consommateurs de produits issus d'espèces sauvages - essentiellement en Chine et au Vietnam - crée des incitations économiques extraordinaires pour le braconnage et le trafic dans les pays africains. Le Viêt Nam est un pays de transit pour les produits de la faune et de la flore sauvages et du bois illégal, à destination de la Chine.
Le trafic des espèces sauvages est généralement le fait de réseaux transnationaux de criminalité organisée, dont beaucoup sont impliqués dans d'autres activités criminelles à grande échelle : trafic de drogue, d'êtres humains...
Ces réseaux de trafic de produits issus d'espèces sauvages sont impitoyablement efficaces, imaginatifs, sans cesse adaptables et libres des contraintes imposées par les juridictions, les réglementations bureaucratiques et les frontières internationales.
Avec le trafic, la population humaine - qui devrait atteindre près de 10 milliards de personnes d'ici 2050 - est la plus grande menace qui pèse sur la faune sauvage. L'augmentation de la population se traduira par une augmentation des contacts et des conflits avec les animaux. Au cours des deux dernières années, dans des réserves du nord du Kenya, en Afrique, les chasseurs ont tué 130 éléphants parce qu'ils piétinaient les cultures et le bétail.
Outre l’ignominie que représentent la disparition et le trafic d’espèces sauvages, il y a aussi des conséquences environnementales. Lorsque des espèces sont retirées d'un écosystème, le piégeage du carbone et la pollinisation diminuent.
En fin de compte, ce qui fera le succès ou l'échec de la survie des animaux sauvages, c'est notre capacité à vivre, à cohabiter avec eux. En sommes-nous capables ? Si nous ne parvenons pas à transcender notre instinct de conquête de la nature, il ne restera plus beaucoup de nature à conquérir.
Nous, les citoyens et habitants de la Terre, devons nous mobiliser massivement pour mettre fin à la culture de l'impunité qui entoure le trafic d'espèces sauvages et la destruction de la Nature.
En soutenant le projet DIGIT, vous participez à dénoncer la destruction de la vie sauvage
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Le temps presse et les attaques contre la faune et l'environnement ne font qu'empirer.
Alors, merci pour votre soutien.
Yasmina B.
Photo: la primatologue Dian Fossey a dédié sa vie à la protection des gorilles de montagne.