La plus grande mine de sables bitumineux de tous les temps pourrait bientôt ouvrir au Canada.
Elle entrainerait le défrichage ou la déprédation d’une zone sauvage de 292 km² et la destruction de l’habitat des ours et des caribous.
Le Parc National Wood Buffalo est menacé. Demandons l’abandon du projet au premier ministre Trudeau.
Des trous béants jonchent déjà le nord de l’État de l’Alberta. Du sable contenant des hydrocarbures est extrait dans des mines à ciel ouvert. L’eau polluée par des métaux lourds est stockée dans des lacs artificiels. Des bassins de retenue et des raffineries émettent des gaz toxiques.
Le projet Frontier est une hérésie environnementale qui accumule tous les non-sens écologiques. L’entreprise Teck Resources prévoit un investissement de 13 milliards d’euros et la production, à partir de 2026, de 260 000 barils par jour pendant 40 ans.
Le pétrole issu des sables bitumineux est celui le plus nuisible au monde pour le climat. Son extraction et sa transformation requièrent des quantités d’énergie bien plus importantes que pour le pétrole conventionnel. Pour protéger le climat, le pétrole doit rester dans le sol - sinon la sortie des énergies fossiles devient illusoire.
Des pipelines sont en construction et constituent d’autres véritables bombes écologiques. L’oléoduc Trans Mountain achemine du pétrole jusqu’au Pacifique en passant par les Montagnes Rocheuses. Des risques de fuite existent. Si un pétrolier échouait, la marée noire menacerait la côte et l’habitat des orques.
L’Unesco s’alarme du danger potentiel du projet pour le parc national Wood Buffalo situé à l’embouchure de la rivière Athabasca. Le cours d’eau est déjà pollué et son état pourrait empirer.
Un rapport d’experts, publié après une audition publique, met en garde contre les conséquences écologiques, à savoir la destruction intégrale de 3000 hectares de forêts anciennes et vierges et de 14 000 hectares de zones humides.
La population souffre aussi de la destruction de l’environnement. Les droits des populations indigènes y sont toutefois bafoués.
Le Premier ministre Trudeau peut décider à tout moment. Demandons lui de stopper le désastre !