« C’est en Isère, au plus proche de la nature que j’ai grandi. Découvrant peu à peu ses richesses, à chaque page de ce livre vivant que je feuilletai. Initié et encouragé par mon entourage, je n’eus de cesse de m’émerveiller et de vouloir en savoir plus !
Ce sont par la suite, des rencontres avec d’autres passionnés du milieu naturaliste, qui m’ont conforté dans mon choix de vivre aux côtés de Dame Nature. Je lui consacre mes temps libres, mes études, puis mon activité professionnelle. La Ligue pour la Protection des Oiseaux m’occupera ainsi trois années durant, en tant que responsable des programmes pédagogiques.
Plus tard, d’autres oiseaux que sont les pétrels et les manchots, me feront choisir le cap du grand Sud. Quinze mois durant, sur la base scientifique Dumont d’Urville en bordure du continent antarctique, ce sont des milliers d’oiseaux, à étudier, compter et baguer qui partagent alors mon quotidien. Et puis la rencontre ! Celle qui vous guette derrière un iceberg : l’incurable maladie des pôles. Le symptôme : la bougeotte. Conclusion : difficulté chronique à ne plus fréquenter ces contrées des hautes latitudes à l’avenir… »
Samuel
« En démarrant sur les sentiers de la vie, j’ai eu la chance de parcourir ceux, fascinants, des massifs alpins. De petites bêtes en petits cailloux, de fleurs des champs en fleurs de mélèze, je me suis épanouie et éveillée au contact de la nature.
Dans ma famille, des voyageurs me transmirent également sans le savoir, une envie d’aller voir « là-bas ». Un voyage en Bolivie fût un premier déclic. S’en suivra alors une aspiration indicible, celle de repartir à la découverte d’autres ailleurs. Puis j’oriente mes études vers l’environnement, sa protection, sa gestion raisonnée, ainsi que l’incitation à sa découverte. Je trouve alors dans le milieu naturaliste et associatif des appuis et des ressources, comme pour le projet « Nature & Handicap » que je mène avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
En 2008 c’est le premier grand pas vers l’Antarctique, qui déjà me fascinait. L’Arctique suivra deux ans plus tard. Après le virus des voyages, me voilà donc atteinte d’un nouveau mal, puisque le virus polaire me gagne à son tour… Un mal pour un bien, qui me décide à orienter ma vie professionnelle vers ces destinations envoûtantes et émouvantes. »
Agnès