Photographe animalier, j’arpente les forêts celtes qui m’enveloppent des brumes de l’automne et du brame du cerf. Ces ambiances humides invitent à l’humilité et au respect.
Des pics de la Vanoise à la Scandinavie, de l’île Kodiak à celle de Banks, j’ai besoin de grands espaces, de solitude et de temps.
Je ne cherche pas à approcher l’animal au plus près. Aussi, se fondre dans l’élément, ne faire qu’un avec la nature est une nécessité. Par ailleurs, passer du temps pour vivre l’intimité du vivant est vitale. La photographie me permet de dire tous les mots que je ne dévoile jamais.
Pour moi, le portrait n’est pas une fin en soi. J’aime l’animal dans son élément, quitte à le suggérer, c’est un tout. Je préfère l’esthétisme à l’identification. Plus encore, l’important est d’être là et de vivre le moment.