Laurent Ballesta, né en 1974 à Montpellier, est un biologiste naturaliste marin français, spécialiste mondial de la photographie sous-marine.
Pour vous classer l'homme, c'est l'un des deux seuls photographes à avoir remporté le prestigieux concours du Wildlife Photographer of the Year (2021 et 2023)
Laurent Ballesta est photographe naturaliste, né à Montpellier en 1974.
Aujourd’hui auteur de 13 livres dédiés à la photographie sous-marine, il est le plus jeune photographe à recevoir le « Plongeur d’Or » au Festival International de l’Image Sous Marine » d’Antibes, et le seul à l’avoir obtenu trois fois. Il a publié des portfolios dans des magazines majeurs de la presse Française et Internationale : 4 sujets inédits dans National Geographic, certains plus de 20 pages et un rendez-vous devenu annuel dans Paris-Match, magazine dans lequel il compte désormais plus de 150 pages, un record pour la photographie sous marine dans un magazine général et populaire. Il publie aussi régulièrement dans Stern, GQ, Le Figaro Magazine, VSD, Science, ÇA m’intéresse, Daily Mail, View, Corriere Magazine, Terres Sauvages, Sciences & Vie, etc.
En 2000, il fonde avec Pierre Descamp l’association L’Œil d’Andromède ayant pour but de concilier l’étude océanologique et la valorisation artistique du milieu marin, qui aboutira en 2008 à la création d’une société, Andromède Océanologie.
En 1999, il rencontre l’explorateur et présentateur Nicolas Hulot qui l’intègre à son équipe pour l’émission TV Ushuaia Nature sur TF1, en tant que conseiller scientifique en milieu marin. Aux côtés du globe-trotteur devenu militant écologiste, il apprend à la plus belle des école les rouages des expéditions et les métiers de l’audiovisuel.
En 2006, l’exposition au Sénat de la République Française intitulée « Planète Mers » est issue du livre éponyme. Il est le plus jeune photographe à être exposé sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris. Vingt expositions autour du monde suivront.
En 2007, il prend la photographie la plus profonde jamais faite par un plongeur à – 190 m de fond, au large de Nice.
En mai 2009, il réalise une expédition confidentielle en Afrique du Sud pour réaliser un vieux rêve : plonger avec Gombessa (le nom local du cœlacanthe) et ramener la toute première photo du fossile vivant prise par un plongeur à – 120 m de profondeur.
Cette mission conduira à la première Expédition GOMBESSA, 4 ans plus tard, pour effectuer les premiers protocoles scientifiques sur un spécimen de cœlacanthe vivant, à – 120 m de profondeur.
Laurent Ballesta a dirigé 8 expéditions GOMBESSA qui ont donné lieu à des productions pour la télévision française et internationale, notamment pour la chaine ARTE et National Geographic. Ses projets s’efforcent de respecter 3 valeurs : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images animalières inédites….
Suite à chacune de ces missions de grande envergure, il publie un ouvrage qui retrace par la photographie ses explorations : D’abord en janvier 2014, « Gombessa, rencontre avec le cœlacanthe » le seul recueil photographique sur ce poisson mythique. Il y présente ses meilleures images, celles du cœlacanthe et de son environnement, et écrit le récit de cette aventure qui a duré 4 ans.
Puis en 2016, suite à l’expédition Gombessa III en Terre Adélie, il co-signe avec Vincent Munier « Adélie Terre & Mer » deux ouvrages réunissant les regards des photographes, Munier sur la glace et Ballesta sous la surface, dévoilant la faune marine et des jardins profonds luxuriants d’Antarctique, jamais plongés ni illustrés auparavant.
En 2017, à son retour de Gombessa IV à Fakarava sud (et Gombessa II en 2014), Laurent Ballesta offre à voir pour la première fois le ballet de reproduction des mérous camouflage et les chasses tourbillonnantes des 700 requins qui peuplent l’étroite passe de Tumakohua. « 700 Requins dans la nuit » est le fruit de 4 années d’expéditions, 3000 heures de plongées de nuit cumulées et 85000 déclenchements photographiques.
En juillet 2019, Laurent a réalisé une première mondiale en mariant avec succès les moyens de la plongée à saturation initialement dédiée à l’exploitation offshore, avec les techniques de plongée autonome en recycleur à gestion électronique dans le but d’illustrer les écosystèmes profonds typiques de la Méditerranée, et de mettre en place des protocoles scientifiques à ces grandes profondeurs. Avec trois autres plongeurs, Antonin Guilbert, Yanick Gentil et Thibault Rauby, ils ont cohabité dans un module de 5m2 pressurisé jusqu’à 13 bars, soit l’équivalent de -120m de fond, pendant 28 jours. Quotidiennement, ils ont effectué des sorties pour explorer et étudier librement et sans limite de temps la zone crépusculaire entre 60 et 140 mètres de fond, de Marseille à Monaco. « Planète Méditerranée » retrace ce périple aux allures de voyage spatial.
En été 2021, avec le soutien du navire de la Marine Nationale le Pionnier, il reconduit l’expérience de la plongée à saturation durant 20 jours au large de Cap Corse pour percer le mystère des anneaux de corail.
Retrouvez ici l'article qui lui est consacré sur le site de Sciences et Avenir, et ici sur le site de Télérama, ici sur Futura Sciences
Et ici ses réponses au questionnaire de Proust sur le site du Parisien