Depuis l'enfance, je m'intéresse à la nature. En tant qu'enfant, je restais souvent caché dans l'herbe pour observer les oiseaux ou j'étais quelque part dans un fossé de polder à pêcher des épinoches ou des grenouilles pour les élever moi-même. Non loin de mon village «Sint-Margriete» il y avait une petite forêt où surtout le mouvement des jeunes organisait toutes sortes de jeux forestiers. Le garage de mes parents était régulièrement transformé en petite menuiserie où je fabriquais de nombreux nichoirs pour les accrocher dans les bois, entre autres. Ici, j'ai vu pour la première fois l'oriole doré, le rougequeue à collier, la chouette des marais et bien d'autres oiseaux. Ici j'ai aussi pris mes premières photos avec un appareil photo compact de quelques seins et une belette.
Plus tard, je suis devenu membre de la JNM (association de jeunes pour l'étude de la nature et la protection de l'environnement). Je me souviens encore des camps de Schiermonnikoog où j'ai fait les premiers pas avec mon nouvel appareil photo reflex. C'était une «Praktica» et avec un objectif de 200 mm j'ai pris des photos d'oiseaux que je pouvais maintenant reconnaître pour la première fois sur la photo. Je me suis ensuite abonné au magazine nature «Grasduinen», qui était alors «le magazine nature» des Pays-Bas. J'ai toujours été étonné par les belles photos et je me suis toujours demandé comment ces photographes avaient réussi à mettre ces animaux timides devant l'objectif. Je me souviens des photos de Frans Lanting et Fred Hazelhof.
Après mes études, je suis devenu membre du BVNF (Bond Responsible Nature Photography). Un nouveau monde s'est ouvert pour moi. J'attendais toujours avec impatience les réunions mensuelles à Gand. Souvent, nous pouvions profiter de belles photos de la nature qui étaient commentées de manière agréable. Toutes sortes d'informations ont été échangées lors des réunions des membres, sur les voyages, le matériel photo, les films, la nature, les abris, etc. Entre-temps, j'avais acheté un Nikon FE2 avec un Novoflex 400 mm et un objectif standard de vivitar 35 mm-70 mm.
De temps en temps, j'ai réussi à prendre une bonne photo. Les photos étaient ensuite ponctuellement sélectionnées pour une exposition ou une publication. Je pense que c'était en 1989 lorsque j'ai réussi à photographier des petits hiboux en train de s'accoupler.
Comme la demande de publication augmentait, j'ai demandé un numéro de TVA puis je suis devenu officiellement «photographe nature». Je me décris comme un photographe de nature polyvalent avec une préférence pour la photographie d'abris (dans des abris auto-construits) et la photographie de paysage.
Je suis principalement actif dans mon propre environnement. Avec mon «propre environnement», je veux dire le Meetjesland et la Zélande. J'aime aussi explorer la nature étrangère, j'ai voyagé en Alaska, à Hong Kong, en Islande et dans de nombreux autres pays européens, l'Europe de l'Est étant mon endroit préféré.