Je suis tombé dedans assez jeune, dès que mes parents ont quitté Paris pour la Seine et Marne. J’étais déjà lecteur de livres et d’albums sur les animaux.
Ensuite il y eu une rencontre déterminante avec Raymond Delayen qui était également mon prof de biologie de l’époque, Il était photographe animalier et faisait des projections « diapo en fondue enchainée »
Je l’ai accompagné dans ses sorties, proches ou plus lointaines. La révélation a été la première écoute du brame du cerf. Les soirées passées à l’affut en bordure de clairière restent ancrées. D’autres sorties plus rustiques également; l’observation des castors réintroduits dans les années 70 sur le Bourdon dans l’Yonne. Soirées glaciales mais passionnantes. Ils ont malheureusement terminé leurs jours dans un zoo devant la vindicte populaire…
Et puis les récits des voyages lointains … Un parfum d’aventure cat dans les années 70-75, il n’y avait pas d’agence de voyage spécialisée. Il fallait se débrouiller seul.
Il a fallu attendre que je gagne ma vie pour investir dans du matériel photo digne de ce nom. D’abord un 300 f4 puis plus tard un 500.
Le second déclencheur, c’est l’arrivée en Bretagne, il y a 20 ans. Lé région est composée de territoires multiples et variés qui abritent tous, des espèces différentes. Réaliser des images ici permet de faire connaitre aux autres les richesses qui les entourent.
Les images que je réalise illustrent lorsque l’on me le demande certains atlas régionaux ; Chaque année, Je participe à l’exposition de l’Association des photographes Animaliers Bretons. Nous déposons notre candidature pour exposer dans différents festivals. La rencontre avec le public permet de parler photo mais également de sensibiliser à la protection de la biodiversité.
La photo animalière, c’est également une histoire d’amitié. Des sorties, proches ou lointaines, partagées avec quelques autres photographes.
Pascal est Président de l’Association des Photographes Animaliers Bretons (APAB)