La photographie autrement
Je suis photographe par passion et celle-ci m'emmène au quatre coins du monde pour observer, photographier et documenter la vie des animaux sauvages dans leurs milieux naturels. J'accompagne des groupes composés de peu de personnes sur des territoires méconnus, ou connus mais de manière différente.
J’ai commencé à prendre des photos avec l’appareil de mon père (un Savoy-Royer avec cellule au sélénium – je l’ai encore) alors que j’avais une dizaine d’années. Avec ce type d’appareil pas question de faire de la photographie animalière, mais à cette époque, là n’était pas le sujet. C’est lorsque j’ai eu mon premier Reflex pour mes 17 ans que j’ai commencé à m’intéresser à la photographie des fleurs et des a,imaux qui m’entouraient. Car bien que né à Paris, j’étais à la campagne tous les week-ends. C’est dans cette campagne pas très éloignée que j’ai commencé à observer, photographier la faune sauvage la plus accessible, grenouilles et tritons m’ont servi de cobaye, papillons et libellules également, plus occasionnellement rat musqué et couleuvre ont également fait partie de mon bestiaire de l’époque.
Au fil du temps, j’ai pu acquérir des connaissances naturalistes et aussi grandement améliorer la qualité de mes images, le matériel dans mon sac évoluant également quelque peu, passant d’un 50mm + doubleur à un zoom 75-200 et un 135/2 (un 270/4 avec le doubleur !).
Je me suis également fortement intéressé à la vidéo, en délaissant presque la photo à un certain moment, mais cette dernière étant encore plus chronophage, la photo l’a finalement emportée bien qu’aujourd’hui la capacité à filmer de nos matériels photographiques m’incite à réaliser de petits films à l’occasion.
Aujourd’hui, je cherche à donner à mon travail une orientation plus artistique, moins naturaliste (ce que j’ai beaucoup fait jusqu’à présent), c’est plus compliqué, cela prend également plus de temps mais cela sert un objectif : montrer des animaux sauvages avec leur esthétique propre, e que j’appelle le « beau », car je pense sincèrement que si le beau est donné à voir au plus grand nombre, alors la prise de conscience de la nécessité de le protéger en sera facilité.
La partie n’est pas gagnée pour autant. Il faut communiquer encore et encore pour le maximum de personnes comprenne le lien qui existe entre la nature et nous, établir le lien de causalité entre nos actions quotidiennes et l’état de l’environnement, son impact sur la faune et la flore, et par ricochet sur nous.
C’est là que réside ma motivation à parcourir le monde de l’Arctique à l’Antarctique, de l’Afrique (Afrique du Sud, Congo, Kenya, Rwanda notamment) au Japon jusqu’à l’Indonésie, l’Inde ou la Chine, sans oublier les Amériques, du nord de l’Alaska à la Patagonie en passant par le Brésil et le Chili. En Europe, la France, l’Espagne, la Norvège et d’autres font partie des pays visités.
Il n’est pas toujours aisé d’obtenir l’espèce, la situation recherchée, alors parfois il faut revenir sur le même lieu ou un autre pour espérer capturer l’instant que l’on souhaite car avoir l’image qui parle, qui génère une émotion, est une quête qui n’a pas vraiment de fin.
Mes images sont diffusées par l’agence BiosPhoto.
J’accompagne au Japon des voyages sur l’île d’Hokkaido (14 jours environ) et également en Chine, Indonésie (à venir), Russie (à l’étude), Nouvelle-Zélande (à l’étude). En collaboration avec l’agence Nature du monde (www.natures-du-monde.com).