Erik Lapied, son épouse, Anne, et leur fille, Véronique, sont des cinéastes de montagne et documentaristes animalier français.
Ils ont tourné de nombreux films sur la faune d’altitude, les hommes qui vivent en montagne ainsi que sur l’environnement montagnard. Ils travaillent essentiellement dans les Alpes, mais leur métier les a aussi conduits dans le Grand Nord, en Himalaya et en Afrique.
En 1976, Erik revient d’un long voyage dans l’Himalaya par la route. En grimpant sur des rochers d’escalade, il rencontre Anne. L'été, ils prennent le chemin des Alpes où ils finissent par poser définitivement leurs bagages. Autodidactes, ils partagent leur passion des cimes, d’abord par des spectacles en multivision, puis par des films documentaires. Ils voyagent en Laponie et au Sahara, filment les tigres du Népal, les volcans d’Hawaï et de Sicile, les loups d’Ethiopie.
Ils travaillent sur quelques films animaliers avec la TV, sorte un long-métrage en 35mm, et se mettent à la vidéo numérique. Aujourd’hui, avec une quarantaine de réalisations, ils restent plus que jamais des artisans du cinéma documentaire de montagne. Leurs semelles les avaient menés dans les années 80 vers cette chaîne mythique, l’Himalaya, à la rencontre du peuple tibétain, au Zanskar et au Tibet.
En 2003, Véronique a 21 ans. Après trois ans à l’Ecole Supérieure d’Arts de Grenoble, elle assure la prise de son du Chemin des Glaces, puis elle repart seule huit mois au Zanskar et au Népal. En 2005 et 2007, elle filme au jour le jour la vie du village de Zangla Tempo.
Depuis, ils retournent régulièrement à tour de rôle dans cette vallée, toujours en quête d'images et de rencontres. L’association fonctionne : ils ont tous le même statut de cinéaste-conférencier. Pendant que l’un filme ou voyage, l’autre assure le relais au bureau et la présentation des soirées.
Outre la logistique, le travail d’équipe, c’est avant tout un regard croisé, parfois différent, sur les réalisations. Un sujet comme le prochain film sur l’Himalaya, c’est trouver la réponse à des milliers de questions du repérage au montage, jusqu’à la conception de l’affiche...
Sans coproduction TV, nous finançons nos films par les soirées films-conférences et la vente de DVD. Nous remercions le public qui nous suit année après année et nous permet de continuer à produire des films d’auteurs en indépendants.