Primatologue (Docteur en Ethologie et Conservation au Muséum National d’Histoire Naturelle sur la réintroduction et la conservation des orangs-outans à Bornéo), journaliste (elle collabore avec « Terre Sauvage », « Animan », « Ca m'intéresse », « Causette » ou « Sciences & Avenir »), écrivain et reporter animalière française, Emmanuelle Grundmann est spécialiste de la protection et de la réintroduction des grands singes en Afrique et en Asie.
Née à Montreuil en Seine-Saint-Denis, à moins que ce ne soit dans l’exubérance émeraude d’une forêt tropicale, Emmanuelle Grundmann rêve depuis toute petite d’Amazonie, de singes et de plumes d’oiseaux pour pouvoir s’envoler au-dessus de la canopée. C’est décidé, elle annonce, à 6 ans, qu’elle sera ornithologue. Finalement, ses études la conduisent vers le monde des primates et, elle part s’immerger pendant de longs mois dans la forêt de Bornéo, avec les orangs-outans.
Son grand-père imprimeur lui donne la passion des livres, une professeur de français, celle de la littérature et de la poésie. Mais en biologie, il n’y a pas souvent de place pour l’alchimie des mots, les pirouettes de lettres et les rêves couleur encre de chine.
Et puis, un jour, elle survole la forêt Indonésienne. Terrible image de désastre, de sylve brûlée, rasée, assassinée. Depuis elle écrit et sillonnent la planète, surtout les tropiques, pour évoquer l’influence de l’homme sur la nature qui l’entoure, de son rapport avec cette terre qu’il ne comprend pas ou plus, et qu’il abîme, irrémédiablement.
De ces voyages, Emmanuelle ramène des histoires, des rencontres, des joies et des colères. Elle les couche sur le papier de magazines – en particulier Terre Sauvage, Sciences & Vie Junior ou Causette avec lesquels elle collabore régulièrement – et dans des ouvrages comme « Ces forêts qu’on assassine », « Demain seuls au monde, l’homme sans la biodiversité » ou « L’homme est un singe comme les autres » ainsi que de nombreux livres pour la jeunesse. Car, c’est de son enfance passée à feuilleter des pages de livres et de recueils qu’elle a appris à aimer la forêt, les animaux, la Terre. Un juste retour.
En parallèle de ses reportages, Emmanuelle Grundmann essaie d’apporter sa petite pierre au vaste édifice de sauvegarde de la biodiversité, des primates et de leurs forêts en s’impliquant bénévolement auprès de plusieurs associations, dont Awely dont elle est la Présidente.
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Liens externes :
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