Christine Rollard, c’est Madame "araignée" en France. Même Charlie Hebdo le dit (ci-dessous).
Tout a commencé en 1958, dans le jardin de son enfance – logement de fonction de sa mère institutrice -, près de Saint Nazaire où elle fit ses premières approches de la campagne et, surtout des « petites bêtes qui le peuplaient ».
Ensuite, les études, bac scientifique, l’Université des sciences de Nantes – maîtrise d’écologie -, la Fac de sciences de Rennes pour sa thèse – accrochez-vous ! : Biocénose parasitaire des araignées -, en tout Bac + 9 ou 10, elle ne se souvient plus très bien !
Des parasites aux araignées, la fac transforma son approche : ce serait les araignées ! Et leur « monde soyeux, sensoriel. »
Un peu de chômage, quelques cours par ci par là, des sorties, la transmission du savoir – déjà -, un voyage en Guyane.
Et un jour, une offre au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris : le poste de systématique, inoccupé depuis quelques années. Inventaires, recherche et surtout, gardienne de la collection d’araignées, une des trois plus importantes du monde : c’était parti !
Rencontre entre deux toiles
Son portrait sur le site du Monde : Christine Rollard, l’arachnologue qui chasse la peur des araignées
Un interview sur le site de Sciences et Avenir : L'arachnologue Christine Rollard : "Attention aux idées reçues sur les araignées"
Entretien sur France Culture : Christine Rollard ou la passion contagieuse