Lutter contre le braconnage du rhinocéros à l'intérieur du parc Kruger (Afrique du sud) à l’aide de drones civils (hoctocopter et aile volante équipés de caméras thermiques)
D.A.D. (Développements et Application pour Drones) représenté par Vincent BOYER et Arnaud DUCROS.
Après avoir travaillé durant plusieurs années et après avoir créé une société d'événementiel, ces deux télé-pilotes ont fait le choix de donner un sens à leur action, en créant une structure dont le principal objectif est de développer de nouvelles applications pour les drones civils, dans le domaine de l’environnement.
Depuis toujours proches du combat pour la sauvegarde des espèces en danger, ils ont donc tout naturellement décidé de porter leurs efforts au chevet d’une espèce en très grand danger : le Rhinocéros.
Motivations :
Environnementale : Depuis le mois de Novembre 2011 le rhinocéros noir est considéré comme éteint (même s’il reste quelques spécimens ils ne sont plus suffisamment nombreux pour perpétuer l'espèce). Son cousin, le rhinocéros blanc, risque de disparaître dans les 15 ans à venir si le braconnage (en constante augmentation, voir Annexe 1) n’est pas stoppé.
Technologique : L’adaptation à l’évolution constante des techniques de braconnage permettrait d’enrichir la collection d’outils à disposition de l’homme pour protéger son environnement. Les moyens d’action ainsi développés seraient alors également applicables à la protection de la faune et de la flore en danger en France, et ailleurs. (Annexe 2).
Politique : La France et la Norvège sont des pays précurseur dans le domaine de l’aviation de drones civils. La plupart des autres pays n’ont pas pour objectif de légiférer dans l’immédiat (USA : projet de loi prévu pour 2016). C’est donc le moment où jamais d'acquérir un savoir-faire qui permettra à la France de se placer en leader mondial de l’aviation de drones civils. Expérience que nous pourront alors appliquer en France et exporter quand les autres pays légiféreront, ouvrant ainsi le champ à un secteur économique porteur, créateur d’emploi et ouvert à l'international.
Économique : La criminalité internationale organisée liée aux espèces sauvages est devenue une menace sérieuse, non seulement pour la conservation de la biodiversité, l’économie et le patrimoine culturel, mais aussi pour la sécurité et la stabilité politique de nombreux pays.
D’après le secrétariat CITES[1], le trafic d’espèces sauvages est estimé à plus de 14 milliards de dollars par an et dans le monde. Lors de la dernière session de la Conférence des Parties (Bangkok mars 2013), la CITES s’est alertée de l’escalade inquiétante de l’abattage illégal d’éléphants et de rhinocéros.
Après la drogue, la contrefaçon et le trafic d’êtres humains, le trafic des espèces menacées est le quatrième au monde.
Le braconnage prend de plus en plus d’ampleur, en raison de l’importance du commerce illégal des produits fauniques au niveau international, et de la prolifération des armes de guerre à des fins de trafic d’espèces protégées.