Le nouveau documentaire du réalisateur Dominique Marchais intitulé « La rivière », en salles dès aujourd'hui, s’intéresse aux menaces que font peser les activités humaines sur le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière.
« On est en train de détruire ce qui nous reste de biodiversité, ce qui nous reste de beauté… » C'est le constat amer que dresse dans son dernier film le réalisateur français Dominique Marchais. Entre les Pyrénées françaises et l’océan Atlantique, La Rivière (ou la gave, comme on appelle les cours d'eau au Pays basque) est le portrait d’un écosystème porté par l’eau. Ce documentaire sensuel prend le temps de s'installer dans les paysages, rivières, ruisseaux, zones humides et ce qu'il en reste aux côtés des femmes et des hommes qui y vivent. Visible dans les cinémas français à partir du mercredi 22 novembre, il vient de recevoir le prestigieux Prix Jean-Vigo, habituellement décerné à des fictions.
À l’occasion de la sortie de ce documentaire puissant qui donne la parole à « des hommes et des femmes qui tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre »