Tour à tour bêtes des profondeurs, prédatrices farouches et danseuses de haut vol, les libellules sont des êtres multiples dont la vie est aussi fascinante qu’inquiétante ! Bien qu’elles comptent parmi les premiers insectes apparus sur Terre, les voilà aujourd’hui menacées. Elles font face à un nouveau défi, celui de cohabiter avec notre espèce. Leur diminution n’est pas étrangère au mauvais état de santé de nos paysages et de l’un de ses éléments fondamentaux, l’eau. Nous intéresser à elles nous plonge dans une en- quête au long cours où nous prenons peu à peu conscience du lien qui nous unit à elles.
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Pourquoi avoir choisi de traiter une problématique environnementale ?
Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens les plus rares, mais aussi d’autres spécia- listes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Il nous était mpossible de parler des libellules sans traiter de la problématique de l’eau.
Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire. Pourtant, il nous est paru impor- tant d’ouvrir le film vers ce qui pourrait être des solutions, si seulement elles étaient vraiment prises en compte. Il existe en France des “façonneurs de paysages“, ces agriculteurs, ces forestiers pour qui la production de richesse se conjugue avec le maintien d’un environnement naturel en équilibre. Nous souhaitions aussi leur donner la parole.
Notre film se place donc là, à la rencontre d’un animal merveilleux et d’une problématique moderne qui nous touche de près.
Quelle était l’ambition du film autour des libellules?
C’est Pierre Richard, le comédien, qui posait cette question dans une préface à un maginifique livre sur les papillons «Pourrions-nous vivre dans un monde sans baleine, sans papillon?». Cette question simple est depuis toujours restée en suspens lorsque nous filmons des animaux sauvages. Ayant le privilège de cotoyer ces bêtes au plus près, nous nous émerveillons de leur agilité, leur beauté, tout en nous disant que ces images sont précieuses, en espérant que bien longtemps après nous de telles scènes seront toujours visibles...
LES REALISATEURS
Marie Daniel et Fabien Mazzocco travaillent en duo depuis 13 ans. À leur actif, 14 films et plusieurs travaux en commun. Leur point de rencontre est la volonté de poser sur la nature un regard poétique et singulier, loin d’un formatage souvent induit dans le genre « documentaire animalier ».
Après avoir suivi des études de biologie, Fabien Mazzocco rejoint l’IFFCAM, l’Institut Fran- cophone de Cinéma Animalier de Ménigoute. C’est dans cette école qu’ils se rencontrent avec Marie Daniel, qui de son côté, a une maîtrise en philosophie et un intérêt accru pour le documen- taire de création.
Ils collaborent notamment avec l’association bordelaise Cistude Nature qui confia aux jeunes réalisateurs plusieurs projets de films, leur accordant notamment une liberté de traitement qui contribue à faire connaître des documentaires comme De l’autre côté de la plage, Ô Papillons, Nous, mammifères, Des serpents dans nos têtes, multiprimés dans les festivals.
La Salamandre, revue naturaliste et plus largement société d’édition suisse, distribue et contri- bue à produire les films des coréalisateurs depuis 2016. Leur dernière coproduction en date est L’Appel des libellules.
L'association Mauvaises Graine est détentrice des droits sur ce film et propose un tarif de 100 euros pour une projection publique à entrées gratuites et 150 euros si les entrées sont payantes.
REALISATEURS Fabien Mazzocco 06 10 98 70 98 fmaz@hotmail.fr
DIFFUSION
Michel Quéral
Mauvaises Graines mauvaisesgraines@outlook.fr
DISTRIBUTEUR DVD - SVOD
Julien Perrot
La Salamandre julien@salamandre.net