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« Le chêne et ses habitants » de Laurent Charbonnier et Michel Seydoux – 23 février

Il était une fois l’histoire d’un chêne, vieux de 210 ans, devenu un pilier en son royaume.

Ce film d’aventure spectaculaire rassemble un casting hors du commun :
écureuils, balanins, geais, fourmis, mulots... Tout ce petit monde vibrant, vrombissant et merveilleux scelle sa destinée autour de cet arbre majestueux qui les accueille, les nourrit, les protège de ses racines jusqu’à sa cime.

Une ode poétique à la vie où la nature est seule à s’exprimer.

A travers l'oeil connaisseur de Laurent Charbonnier

Bande annonce : ICI

UNE HISTOIRE

« Considéré comme le roi des arbres, le chêne symbolise la puissance et la pérennité : il est l’arbre le plus grand et le plus majestueux de nos forêts de l’hémisphère nord. Pour beaucoup, il est synonyme d’espoir en la vie pour les générations futures. »

Un chêne centenaire et son écosystème sont au centre de l’action de ce film. Plus qu’un être vivant végétal, c’est un habitat. Ici, vivent et coopèrent de nombreuses espèces animales, végétales, minérales et mycéliales.

« Le Chêne », c’est le lieu où l’intrigue de plusieurs personnages s’écrit à travers les saisons. Dans cette monade végétale, tout le monde a son rôle à jouer. Chacun a son espace au sein de l’arbre. En hauteur, le « geai », véritable concierge, alerte tout le monde des dangers. À l’étage inférieur l’écureuil est le boss avéré de l’arbre. Aux sous-sols, les mulots ont failli voir leur terrier englouti par la pluie grêlée d’un violent orage estival. Ils doivent retrouver tous les membres de leur famille avant de faire les réserves de glands pour l’hiver. Les balanins du chêne, minuscules charançons, ont eu moins de chance face à cet aléa météorologique. À leur échelle, ils viennent de vivre le plus terrible tsunami que l’humanité n’ait jamais connu. D’autres dangers guettent les habitants du « chêne », dans un suspens vertigineux digne de récits hitchcockiens. L’arbre attire, par ses ressources de vie, toutes les convoitises. Le spectateur devient le témoin des histoires remarquables qui se jouent dans et autour du « chêne ».

Ainsi, la reproduction doit avoir lieu pour perpétuer les espèces et la biodiversité de cet écosystème. La symphonie des naissances résonnera mais pas sans heurts. « Le chêne » offre la vie à ses congénères, mais il dépend d’eux pour que sa glandée soit prospère. La naissance d’un nouvel arbre résulte d’un équilibre fragile. La vie d’un « gland singulier » avec une « tâche rouge » est proposé comme une mise en abîme du cycle du chêne. Ce gland tacheté, une fois tombé de l’arbre, se mettra-t-il à pourrir, sera-t-il mangé par le sanglier ou dispersé par le geai ? A moins que ce ne soit l’écureuil qui s’occupe de son sort...

Les histoires du « Chêne » illustrent un spectacle d’une beauté sauvage, comme une lecture inédite des secrets de notre biodiversité, à faire découvrir, connaître et sensibiliser vu sa proximité et sa fragilité.

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