Préserver la nature et accueillir des espèces menacées
À côté des lions, des zèbres et des loups, vous pouvez découvrir des animaux rares comme le lémur aux yeux turquoises, le cercopithèque diane de Roloway ou encore la panthère de l'Amour.
Tous partagent une même particularité : ils appartiennent à des espèces menacées, tout comme un grand nombre des autres espèces d’animaux que vous pourrez admirer au Parc zoologique et botanique de Mulhouse. Car, outre sa vocation ludique, le Parc œuvre pour la préservation des espèces menacées.
Une philosophie mise en œuvre depuis plus de vingt ans, bien avant qu’une loi de 2004 n’impose à tous les zoos de mener des recherches scientifiques et de participer aux actions de protection des espèces menacées; et qui vaut à Mulhouse d’être reconnue par les scientifiques européens.
« Mieux connaître pour mieux protéger » dit l’adage. Il est en effet primordial de connaître les espèces que l’on veut préserver afin d’agir efficacement. Chaque espèce est différente, a des besoins et des modes de vie uniques. L’identification de ces besoins et des causes de déclin de l’espèce sont un pré-requis indispensable. C’est pourquoi le Parc zoologique et botanique de Mulhouse soutient la recherche scientifique, activement ou financièrement.
Par exemple, les lémuriens aux yeux turquoise, les gibbons à favoris, les lynx ou encore les capucins à poitrine jaune de Mulhouse ont été choisis pour effectuer différentes études scientifiques françaises et étrangères. Les analyses biologiques réalisées sur les animaux du Parc fournissent une base de données indispensable aux études génétiques et physiologiques des chercheurs.
Chaque année, des scientifiques effectuent leurs observations à Mulhouse avant de les compléter dans la nature. Et inversement : les recherches dans la nature aident à un meilleur élevage en captivité.
Chaque année, le Parc s’investit financièrement dans la préservation de la nature et apporte une expertise vétérinaire et zootechnique. On appelle cela la « conservation in-situ ».
22 500 € par an sont reversés à différents programmes de conservation in-situ. De nombreuses avancées ont déjà eu lieu. On peut par exemple citer la création de réserves naturelles protégées pour les lémuriens (Madagascar), pour les addax (Maroc), pour le cerf du prince Alfred (Philippines) et pour le lion d’Asie (Inde). Une zone humide a été réhabilitée pour la réintroduction de la cistude en Alsace (France). Un centre de refuge a été construit pour les capucins à poitrine jaune (Brésil) et des patrouilles ont été formées pour la protection des zèbres de Grévy (Kenya). De nombreux animaux capturés par des braconniers ont pu être sauvés, soignés puis relâchés. De fortes avancées scientifiques ont permis de mieux connaître la faune sauvage et les dangers qui la menacent.