Un océan en bonne santé, un climat protégé
Pourquoi une Plateforme « Océan et Climat » ?
Bien qu’il soit un élément-clé de la machine climatique planétaire, l’océan a jusqu’ici été relativement absent des discussions sur le changement climatique. Intégrer l’océan parmi les enjeux et les défis discutés dans le cadre des négociations climatiques apparaît aujourd’hui, pour l’ensemble des acteurs réunis au sein de la Plateforme Océan et Climat, comme une réelle nécessité.
Couvrant 71 % de la surface du globe, l’océan mondial est un écosystème complexe qui fournit des services essentiels au maintien de la vie sur la Terre. Plus de 25 % du CO2 émis chaque année par l’Homme dans l’atmosphère est absorbé par l’océan et il est également le premier fournisseur net d’oxygène de la planète, jouant un rôle tout aussi important que les forêts. L’océan constitue donc le principal poumon de la planète et se trouve au coeur de la machine climatique planétaire.
Si l’océan continue à limiter le réchauffement climatique global, depuis plusieurs décennies, la pression anthropique, principalement les émissions de CO2, la surexploitation des ressources et les pollutions, ont dégradé les écosystèmes marins. L’océan risque donc de voir son rôle de régulateur du climat perturbé. Il est donc urgent de maintenir la qualité fonctionnelle des écosystèmes marins et de restaurer ceux qui se dégradent.
Qui sommes-nous ?
La Plateforme Océan et Climat est née d’une alliance entre des organisations non gouvernementales et des instituts de recherche, avec l’appui de la Commission Océanographique Intergouvernementale de I’UNESCO, le 10 juin 2014 à l’occasion de la Journée Mondiale des Océans.
C’est le think tank international Océan et Climat regroupant plus de 70 organisations dont l’objectif est de valoriser l’expertise scientifique et de porter un plaidoyer sur les enjeux de l’océan et du climat auprès des politiques, des décideurs et du grand public.
Elle regroupe aujourd’hui des organismes scientifiques, des universités, des institutions de recherche, des associations à but non lucratif, des fondations, des centres de science, d’établissements publics et des associations d’entreprises, tous impliqués pour une meilleure prise en compte de l’océan dans les négociations climatiques.