The Shark Trust est une organisation caritative britannique qui veille à la préservation de l’avenir des requins grâce à des changements positifs. Ecology Action Centre promeut des moyens de subsistance durables, fondés sur l’océan, et la conservation marine au Canada et à l’étranger. Project AWARE est un mouvement mondial pour la protection de l’océan, animé par une communauté d’aventuriers. Shark Advocates International est un projet de The Ocean Fondation qui se consacre à l’élaboration de politiques fondées sur la science pour les requins et les raies. Ces groupes, avec le soutien du Shark Conservation Fund, ont formé la Shark League de l’Atlantique et de la Méditerranée pour promouvoir des politiques régionales responsables de conservation des requins et des raies.
La CICTA est chargée de la conservation des thons et des espèces apparentées dans l’océan Atlantique et les mers adjacentes. Les scientifiques de la CICTA ont mis à jour l’évaluation du requin-taupe bleu de l’Atlantique en 2019. Les propositions de mesures de la CICTA concernant le requin-taupe bleu sont publiées sur le site de la réunion de la CICTA.
Le requin-taupe bleu est classé comme étant en danger sur la liste rouge de l’UICN.
Les pays qui ont soutenu l’interdiction fondée sur la science des captures de requin-taupe bleu dans l’Atlantique Nord au cours des dernières années sont le Canada, le Sénégal, la Gambie, le Gabon, le Panama, le Liberia, le Guatemala, l’Angola, le Salvador, l’Égypte, la Norvège, la Guinée-Bissau, l’Uruguay, le Japon, la Chine et Taiwan.
Les pays qui ont déclaré en 2020 des captures de requins-taupes bleus de l’Atlantique Nord (Isurus oxyrinchus) sont, par ordre d’importance : l’UE (Espagne et Portugal), le Maroc, les États-Unis, le Venezuela, le Mexique et Trinidad et Tobago. Les navires de pêche de l’UE ont contribué à 74 % des captures déclarées de requins-taupes bleus de l’Atlantique Nord en 2020.
En 2017, la CICTA a imposé que les requins-taupes bleus de l’Atlantique Nord hissés vivants à bord des navires soient soigneusement remis à l’eau, sauf si le pays a imposé une limite de taille minimale (taille à la maturité) ou une interdiction de rejet (qui empêche tout profit). Les requins-taupes bleus morts peuvent encore être débarqués (et vendus) par des bateaux de moins de 12 mètres et par des navires plus grands sous certaines conditions pour le contrôle des captures et la déclaration des données. Les scientifiques ont rapidement démontré que cette mesure était insuffisante pour mettre fin à la surpêche, et encore moins pour reconstituer la population.
Le requin-taupe bleu a été classé au premier rang parmi 20 stocks de requins pélagiques en termes de vulnérabilité aux pêcheries de la CICTA, sur la base de la distance euclidienne, et au troisième rang dans une évaluation des risques écologiques réalisée par des scientifiques de la CICTA en 2012.