« Vautours en Baronnies » est une association loi 1901, créée en 1992 dont les buts sont :
- le retour et le suivi des populations de vautours (fauves, percnoptères, moines et gypaètes) sur le Massif des Baronnies,
- l’information et l’animation auprès du grand public et des scolaires,
- la gestion de la « Maison des Vautours »,
- la gestion du service « équarrissage » auprès des éleveurs de la région.
De part ces buts, l’association « Vautours en Baronnies » exerce des activités dans différents domaines : environnement, équarrissage, animations – informations sur les vautours
Les Vautours des Baronnies
Disparues du sud de la France depuis plus d'un siècle, les 4 espèces européennes de vautour sont à nouveau présentes dans le ciel des Baronnies.
Le massif des Baronnies abrite aujourd'hui la plus importante colonie de Vautours fauves de l’arc alpin avec environ 230 couples reproducteurs.
Depuis 2004, le Vautour moine, espèce menacée à l’échelon mondial, est lui aussi de retour avec des effectifs encore très faibles (10 couples). Attiré par la présence de ces deux espèces,
le Vautour percnoptère est réapparu spontanément dans la région depuis 15 ans.
Ce petit vautour méditerranéen avait disparu des Baronnies en 1981.
Enfin le dernier maillon de cette chaîne de rapaces nécrophages qui se nourrit d’os est le Gypaète barbu. Réintroduit depuis 2010 dans le Vercors et 2016 dans les Baronnies, cette espèce est de nouveau observable dans nos montagnes.
Tous ces oiseaux sont strictement charognards et se nourrissent des cadavres d’animaux issus de la faune sauvage et des troupeaux domestiques. En assurant leur élimination, ils participent à la prévention de maladies infectieuses par limitation de la dispersion des micro-organismes pathogènes. Le circuit digestif du vautour, est un "cul de sac épidémiologique", il constitue un obstacle à la propagation des virus, bactéries et autres agents infectieux dans le milieu ambiant. Ces oiseaux nécrophages jouent ainsi le rôle important «d’éboueurs de la nature».
Lisez l'article consacré à l'association dans le quotidien Libération (2014) : cliquez ici